Gareth Murdock - Alestorm
De passage au Biebob le 20 septembre 2014, nous avons réussi à alpaguer le bassiste Gareth Murdock. Une interview express réalisé à côté du tour bus avec un musicien au sens de l’humour au sommet.
Interview par Mr Spok.

Pouvez-vous vous présenter et nous donner votre plus grand qualité

Je m’appelle Gareth et je joue de la basse au sein de ALESTORM. Ma plus grande qualité, mmm, je suis très bon pour jouer de la basse.

Aucune autre qualité ?

Je suis incroyablement bien foutu.

Quelles sont les différences entre Sunset Of The Golden Age et les albums précédents de ALESTORM ?

Je pense que c’est la première fois que nous avons vraiment tous travaillé ensemble pour écrire l’album. Chacun de nous cinq possède des titres à lui sur l’album, ce qui lui donne un caractère très personnel pour chacun de nous. Je pense que c’est notre meilleur album.

Vous diriez que l’alchimie entre les membres du groupe est plus forte qu’avant ?

Tout à fait. Je pense même que ça permet à l’album de sonner mieux que les précédents. Oui, obtenir une telle alchimie entre nous ça doit sans aucun doute être lié au fait d’avoir écrire l’album ensemble.

Quel est le titre de l’album qui représente le mieux ALESTORM et pourquoi ?

Sans aucun doute 1741 (The Battle of Cartagena). Pourquoi ? Je ne sais pas, je pense qu’il s’agit de la meilleure chanson que nous ayons jamais écrites. C’est du pur ALESTORM.

Pensez-vous qu’il serait possible d’avoir un album d’ALESTORM sans chanson à boire ?

Non, ce serait impossible. D’ailleurs, s’il n’y avait pas à boire, nous ne serions pas ici.

Comment se passe la tournée jusqu’à présent ?

Très bien, c’est très chouette, tous les groupes sont composés de mecs cool. Nous sommes tous ensemble dans le tour bus et c’est terrible. Les concerts en eux-mêmes sont étonnants, et nous avons pas mal de sold-out. Ce soir aussi on affiche complet. Jusqu’à présent, ce fut vraiment extraordinaire. Au niveau du public, c’est fou tous les soirs, il fait très chaud sur scène. Et le public nous le rend bien.

Après cette tournée européenne, vous vous envolez vers le Japon, que ressentez-vous à ce propos ?

Nous sommes tous très excités à cette idée. C’est quelque chose dont tout le monde rêve. C’est le type d’endroit qui est sur la liste où je veux aller pour y jouer. Nous y allons également pour des vacances, nous allons jouer deux shows et puis nous prendrons des congés et nous visiterons Tokyo. Ça va être fabuleux. Je n’en peux plus d’attendre ça.

Qu’est-ce qui fait un très bon groupe de Pirate Metal ?

Le Rhum. Il vous faut du Rhum, sinon vous n’y arriverez pas.

Si je vous dis que le tout premier Pirate Metal band fut RUNNING WILD, est-vous d’accord ?

Tout à fait. Ils avaient l’idée, le concept, des titres pirates. Mais ils ne furent jamais une influence pour nous. Nous n’avons jamais vraiment écouté leur musique avant de nous lancer. Je ne dirai jamais que nous existons à cause d’eux parce que cela n’est pas vrai. Mais effectivement, ils ont des chansons à propos de pirates et elles sont franchement bonnes.

Le Line-up d’ALESTORM a évolué au fil des ans. Quels sont les points positifs du nouveau line-up (à l’origine l’interview était prévue avec le chanteur Christopher Bowes qui aurait bien évidemment été à même de mieux y répondre).

Franchement, là je ne sais pas, comme je l’ai dit précédemment à propos de l’alchimie entre les membres du groupe, ça marche mieux parce que nous nous entendons tellement bien. Nous avons une meilleure perception de ce que nous faisons ensemble. Et puis il y a l’addition d’un second clavier. Ce qui rend les titres plus puissants et plus folks aussi.

Autre question destinée au chanteur : vous êtes Ecossais, que ressentez-vous vis-à-vis du référendum pour l’indépendance (le non l’ayant emporté) ?

En fait, moi, je suis originaire du nord de l’Irlande. Mais en fait nous ne sentons pas vraiment concernés, seul l’un d’entre nous vit encore en Ecosse. Les autres passent d’un endroit à l’autre, donc, nous n’avons pas vraiment à nous exprimer en la matière. Vous savez que nous ne sommes pas un groupe politique. Mais bon, les résultats étaient biens. Personnellement, nous sommes satisfaits que la situation n’ait pas changé. C’est OK pour moi, c’est quand même toujours la même Ecosse, n’est-ce pas. On ne va pas changer ça.

Vous venez donc d’Irlande du Nord, selon vous, quels sont les points communs entre l’Irlande du Nord et l’Ecosse ?

Il y a toujours eu des liens très forts entre l’Irlande du Nord et l’Ecosse. Les Irlandais du Nord sont venus aider les Ecossais à se battre contre les Anglais, nous sommes en quelque sorte des frères. Irlande du Nord / Ecosse, c’est un peu la même mentalité, nous aimons boires et nous battre (rires).

Quels sont vos projets après la tournée ?

Bien, d’abord, il y a le Japon, les vacances, puis nous partirons en tournée au début de l’année prochaine. On va jouer partout notre nouvel album. On a mis tellement dans cet album qu’on a envie de le jouer sur tout la planète.

Vous envisagez de participer à des festivals lors de l’été 2015.

Oui, nous ne savons pas lequel. On ira certainement au Graspop, car nous y avons joué cette année. Pour les autres je ne sais pas, je pense qu’on aimerait bien participer à des festivals non typiquement Metal, mais des festivals pour tous les genres de musique. Je pense à Rock Wrechter, car on aimerais aussi jouer devant un public non-metal. Etendre le spectre de notre public pour atteindre des gens qui normalement ne nous verraient jamais. Nous avons joué au Sonicsphere en Angleterre et ce n’est pas à proprement parler un festival Metal. Il y a beaucoup de groupes Rock et Punk. J’apprécie ce genre d’ambiance. De plus nous avons des titres très courts, très catchy et finalement assez punk. Fondamentalement, nous ne nous cantonnons pas au Metal et nous voulons toucher un public plus large.