W.A.S.P. - Babylon
Demolition Records

W.A.S.P. nous revient régulièrement avec un nouvel album, parfois du bon, parfois du moyen, cette fois c’est avec un très bon opus que la bande de Blackie Lawless nous apporte. Album assez court, puisqu’il ne compte que 9 chansons pour 43 minutes, mais il n’y a rien à jeter, pas de superflu, que du bon, brut et carré. On se rend compte que le temps passe vite puisqu’il s’agit déjà du 14ème album studio du groupe (et Babylon succède donc à Dominator, qui était également loin d’être un mauvais album). Comme souvent, Blackie nous pond un album concept et c’est le cas ici, et rien qu’en voyant la pochette on devine le sujet, puisqu’il s’agit des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse (The Four Horsemen en anglais), je ne vais pas vous refaire l’histoire de la Bible ici, je vous laisserai vous renseigner !

Crazy commence l’album, avec un début du style de Wild Child, pas de doute, c’est bien W.A.S.P. et ça démarre fort. On retrouve avec joie la voie caractéristique de Blackie, ce son typique de W.A.S.P., ces mélodies sans fin, et ces refrains entêtants. Live To Die Another Day a un début assez hard rock, dont les intonations vocales me font penser étrangement à du Meat Loaf, voire un peu rock n’ roll, mais très sympa. Elle s’enchaîne directement à la suivante, Babylon’s Burning, le meilleur passage de l’album selon moi, avec sa rythmique galopante et son refrain qui se laisse autant chanter qu’une chanson du Crimson Idol (nda : meilleur album du groupe, sorti en 1992). La magnifique voix de Blackie trouve toute sa splendeur sur un titre comme celui-ci, et on en redemande encore. La chanson qui suit est une reprise, si je vous dit Burn, vous pensez à qui ? Et oui, c’est bien une reprise de Deep Purple, et la voix de Blackie remplace d’une très bonne manière celle de David Coverdale je trouve. De temps en temps W.A.S.P. nous gratifie d’une reprise (comme avec The Real Me des Who) et celle-ci est vraiment réussie, une très bonne interprétation. Autant rester dans le feu avec Into The Fire ensuite, très jolie ballade, qui nous laisse planer quelques instants, surtout lors du magnifique solo (qui rappelle un peu le solo de The Idol). Et ça repart de plus belle avec Thunder Red, chanson peut-être un peu trop traditionnelle pour W.A.S.P., mais qui se laisse bien écouter. Nous revoici dans le feu avec Seas of Fire, encore une chanson bien efficace sur cet album juste avant la seconde ballade, Godless Run, qui une fois de plus fait ressortir la beauté de cette voix unique et des solos (certains passages faisant vraiment penser à The Idol). Surprise à la fin avec cette reprise de Chuck Berry (également reprise par Elvis Presley notamment), Promised Land qui cloture cet album de façon très rock ‘n roll et qu’on écoute en tapant du pied !

C’est donc un très bon album de W.A.S.P. une fois de plus, et j’espère qu’on aura l’occasion de les revoir sur scène chez nous très bientôt (ils se sont produit cette année au graspop) en salle pour pouvoir découvrir ce que valent ces chansons en live. Ils sont donc loin de prendre leur retraite et c’est tant mieux pour le bonheur de nos oreilles !

Olivier