Après une petite halte à Stuttgart, manger un bout avec Stefan (comme c'est la tradition tous les 2 ou 3 ans), un petit tour de la ville et nous voici reparti vers Balingen. Petite attente pour nos pass, et nous voici installé au camping devant une bonne bière. Pas d'entrée pour nous pour le warm-up, nous en profitons pour faire une petite ballade dans la ville, et puis nous profitons pour prendre des forces pour attaquer les trois jours !
Cela commence fort avec Stormwarrior, dont les solos ne laissent pas indifférents…Les festivaliers les plus matinaux en profitent plein les oreilles et plein la pluie. Quelques chansons plus tard, la pluie cesse et les festivaliers occupent désormais toute la fosse. Les uns encore endormis ne chantent pas encore les refrains en chœur. Les autres sont déjà bien réchauffés et ils hochent la tête doucement. Rien de tel que du speed métal allemand pour nous réveiller. Pour les rêveurs en manque de caféine : ils peuvent toujours admirer la toile de fond de Heading Northe. Décidément, le heavy speed a de quoi nous faire bien démarrer la journée.
Le « convoi de la peur » suédois Sorcerer nous propose à présent un tout autre style : de l'épique doom. Les festivaliers les plus heavy partent faire le tour du site, tandis que d'autres viennent prendre le relais. Entre des morceaux cultes et d'autres moins connus, nous avons de quoi nous divertir, malgré un jeu de scène un peu moins intéressant : des Suédois sapés tout en noir et une ambiance assez lourde. Malgré tout, peu de monde semble connaître ce groupe qui propose tout de même un doom intéressant, pas le plus original mais qui nous prépare bien pour le reste de cette journée assez diversifiée.
Nous voilà maintenant face à du hard rock pêchu de Audrey Horne. Le chanteur entêté mène bien son groupe ; les morceaux ne manquent pas d'énergie ! Les grands classiques sont appréciés par les auditeurs. Certains morceaux un peu plus rock n’roll entraînent les plus vieux festivaliers. À un moment donné, le chanteur lance un « Fuck The Rain », avant de lancer un titre phare. Les 2 gratteux s'avancent pour en faire profiter tout le monde. Le groupe norvégien intéresse toutes les générations : des rockers au glameux. Bref, le style rassemble, grâce à ses titres accessibles. Nous reconnaîtrons facilement les titres comme Blackout, le dernier LP en date. On notera les chorégraphies des guitaristes, soigneusement exécutées sur This Is War et Blackout. L’ambiance est bon enfant : la scène communique – toujours avec humour- avec la fosse. Ce fut un concert dynamique et mémorable. Un groupe qui continue de monter et continuera de nous plaire pendant de nombreuses années !
Quelle belle énergie sur scène avec Brainstorm! La batterie en bois est juste sublime. On reconnait la classe allemande ! Au niveau des oreilles : le résultat est très technique et le chant, qui a mis du temps à se poser, est maintenant bien installé. Côté chanson, nous avons pu entendre Devil’s Eye, Worlds Are Comin’ Through, All Those Words, Ravenous Minds et d’autres,… . Le power métal allemand est ce qui déchaine le plus au BYH. Le petit plus du groupe ? Le sample d'orgue pour introduire la suite du set ! Nous ne sommes jamais déçus avec eux, de la grande qualité allemande, efficace du début à la fin. Et on sent qu'ils sont sur leur terre, en terrain conquis, tant le public répond présent ! Et nous les reverrons avec plaisir, ici ou ailleurs !
Maintenant, nous faisons place au hard rock suédois de The Night Flight Orchestra. L'entrée est théâtrale : les guitaristes, le batteur, le percussionniste, le claviériste, et le suppléant de Sharlee gagnent la scène avec enthousiasme, le tout accompagné de 2 dames vêtues comme des hôtesses de l'air, sans oublier le chanteur de Soilwork bien évidemment ! Notons que. Celles-ci apportent chacune un téléphone mauve qui fait office de micro. Elles ajoutent de la gaîté au jeu de scène. Cela nous change un peu des autres shows. Puis, le chanteur annonce le 2e morceau qui a des relents du célèbre Eye of the Tiger de Survivor. S'en suivent toute une série de chansons aussi festives, sans doute un des groupes les moins metal de l'affiche, mais ce n'est pas grave, c'est un ovni qui nous surprend agréablement et nous entraîne dans un vol sans retour .. mais avec un atterrissage en douceur !
Après une bonne nourriture, nous voici devant Dream Evil. Le groupe a eu le privilège de jouer sur la scène ouverte, à la place de Hardcore Superstar dont tout le matériel audio n'était pas arrivé à l’aéroport ! Ils ont pourtant assuré le remplacement comme des chefs ! Il faut dire que la setlist était judicieusement choisie pour le BYH. Je les connais depuis pas mal d'années, j'aime bien sans vraiment accrocher à fond, mais il faut dire que ce concert démarre bien, mais je leur reproche toujours d'être un peu monotone... et c'est le cas ici, on semble avoir déjà entendu telle ou telle chanson, mais ne soyons pas trop méchants avec eux, cela reste plus que correct bien sûr, de la très bonne qualité !
Dès les premiers riffs, nous savons à qui nous avons à faire … et nous savons que ça va chauffer ! La deuxième chanson de Soulfly réveille bien la foule : Max exige assez vite un cercle pit et une foule qui saute au plus haut point. Au troisième titre, c'est un karaoké qui s’organise : le public se met au portugais pour assurer les refrains de Porrada. S'en suivent de bons titres, plus bourrins les uns que les autres. Les solis planants permettent de reposer un tant soit peu nos tympans. En effet, le show n'est pas encore terminé aujourd'hui. Sans doute un groupe non habituel au public plutôt hard rock du festival, mais il se renouvelle chaque année, avec des groupes de plus en plus variés, et le public est conquis, du début à la fin, le Brésil est bien accueilli !
Après un souper copieux, nous regagnons la scène pour découvrir (ou redécouvrir, pour certains) Hardcore Superstar. Au final, nous aurons quand même droit au show attendu de tous les rockeurs et glameux ce soir. HCSS nous expliquera que KLM a retenu une partie de son matériel et qu'ils jouent sur des instruments prêtés par d'autres musiciens. Le show ne s'en ressent pas ou peu : le public est bien là et les tubes s'enchaînent à un rythme effréné. Au troisième titre, le public chante en chœur We don’t Celebrate Sundays. Malheureusement, le show a dû s'interrompre à cause de problèmes techniques. Décidément HCSS est maudit aujourd’hui ! Ils ont d'ores et déjà leur place sur l'affiche de l'année prochaine bien évidemment, avec leur matériel cette fois ! Et nous serons présents au rendez-vous !
Voici à présent la tête d'affiche qui nous offre un extrait de son Resurrection World Tour. Après un rappel de ceux qui sont décédés cette année et une brève présentation de son équipe, Michael Schenker Fest débute avec Holiday (emprunté à Scorpions pour l'occasion, et dont il revendique la paternité .. et chanté par lui-même), suivi du célébrissime Doctor Doctor. Trois chanteurs sont invités pour nous ravir les écoutilles. « Are you ready to rock ? », assène le frontman qui entretient l’ambiance pour sûr ! Messing around, avec Gary Barden en renfort vocal, a des côtés très jazzy. Bravo l’audace ! Ce bon morceau ressourçant est suivi d’un morceau très Rock 'n Roll. Le moins qu'on puisse dire est que Michael Schenker est un virtuose de la gratte, c'est indéniable ! Les trois chanteurs (Gary Barden, Robin McAuley et Graham Bonnet) sont très en forme et alternent le chant à la perfection, et chantent parfois ensemble, mais c'est sans compter l'arrivée de Doogie White ! Pourquoi se limiter à 3 quand on peut en avoir 4 sur scène ! Michael n'en oublie pas UFO pour autant avec Rock Bottom et Lights Out notamment ! Nous avions déjà pu avoir l'occasion de voir Schenker à l'oeuvre au BYH, et nous ne sommes pas déçus de le revoir, une valeur sûre dans son propre pays, pour un petit résumé d'une longue carrière !
Dans la Halle, Mantas et ses acolytes de Venom Inc. mènent la danse. Les premiers titres sont issus des derniers morceaux sortis par le groupe. L’ambiance est lourde dans la salle, tant sur scène vu les titres bourrins, que dans la foule : les festivaliers commencent à être éméchés et à danser, des pintes en mains, sur le rythme des basses. Il y a une bonne alternance de classiques de Venom et de nouvelles chansons et le public semble apprécier, il faut dire que ce groupe est un des pionniers du style .. si pas le fer de lance ! Et l'ambiance de la Halle se prête à merveille pour ce groupe bien évidemment, les faire jouer en plein après-midi au soleil (non présent cette année!) n'aurait eu aucun sens.
Pour clôturer cette belle première journée, nous profitons des titres de Visions of Atlantis, un groupe de power metal symphonique autrichien dont les fans se réjouissent. La chanteuse Clémentine est vraiment douée (déjà connue chez Serenity), ce qui valorise la prestation du groupe symphonique. Et la présence de l'orchestre rend le tout magistral agrémenté de pyrotechnies. Nous ne regardons pas tout le concert (la fatigue après une journée de festival est bien présente et ... nous n'avons plus 20 ans!), mais ce que nous voyons est de bonne facture et très pro ! Nous espérons les revoir au plus vite ... et un plus tôt dans la journée ! Il est temps de rejoindre le camping et de profiter de quelques heures de sommeil au calme ... enfin le calme du camping en Allemagne est tout relatif .... mais bon, la fatigue a raison de nous !
Réveil difficile et sous la pluie pour cette deuxième journée de festival, ce qui ne nous pousse pas à nous presser et nous manquons le premier groupe. Nous arrivons donc pour Picture, ancien groupe Hollandais assez connu parait-il ... je ne connais pas .. groupe expérimenté qui sait comment mener sa barque. Le show est travaillé du premier au dernier morceau. Le style attire tous les festivaliers car il est accessible à tous. Les Néerlandais qui ont connu leurs débuts dans les années 80 on beaucoup d’expérience à partager. On peut entendre de très beaux titres heavy metal, aux relents épiques. Il est encore tôt, il pleut .. mais le public répond présent !
C’est à présent au tour du heavy speed de Enforcer de nous divertir. Ce sont encore des Suédois, mais on ne s’en lasse pas. Ils commencent soft, puis avec plus de punch pour un deuxième titre qui nous réveille. La quatrième chanson, From Beyond, est reprise en cœur par le public. Quelle belle reconnaissance du public ! La setlist oscille entre des titres tantôt calmes puis tantôt speed, puisant dans quelques chansons du dernier album, Zenith, le tout habilement placé dans un certain ordre pour déchaîner les fans. Des titres comme Die for the Devil, Searching for You, Undying Evil, Take Me Out of This Nightmare rythment le set, pour se terminer par le tout bon Midnight Vice. On retient que les deux gratteux sont en forme et nous proposent des solis à n’en plus finir. Première fois que nous les voyons et nous passons un très bon moment ! Mention spéciale à Astérix à la guitare !
Que dire d’Ektomorf ? Du lourd, du très lourd…Le style bourrin pour les jeunes et les moins jeunes. La setlist est ponctuée de « Jump » exigé par le frontman. Pas spécialement notre tasse de thé (qui nous aurait pourtant bien réchauffés), nous écoutons le début puis décidons d’aller manger au camping, histoire de reprendre des forces car la journée est encore loin d'être finie. Nous entendons quelques titres depuis la tente (une petite pause s’impose).
Ça commence, fort avec ce groupe finlandais Beast in Black ! Le chanteur arrive tout en muscles, mais avec un chant haut perché. Les samples des années 80’ forgent bien le style, très apprécié des festivaliers. Les guitaristes réalisent un Crazy, Mad, Insane tout en performance. La chorégraphie bien étudiée afin d’assurer l’ambiance su scène. Tous ont une excellente présence scénique, et le chanteur n’hésite pas à faire participer le public. Il passe d’un registre vocal à un autre, oscillant entre les graves et les aigus, voire très aigus. Le band respire la bonne humeur, un arc-en-ciel dans ce festival noir sur fond noir (les métalleux n’étant en général pas trop habillés de manière colorée). En conclusion, ce band a tout ce qu’il faut pour devenir un jour une tête d’affiche ! A noter la présence des claviers tout au long de la performance mais sans claviériste sur scène, que des samples, mais ces claviers donnent un petit coté '80s qui est très sympathique et nous replonge dans cette décennie magique ! A voir et à revoir !
À présent, ce sont les californiens de Cirith Ungol qui vont nous asséner leur Epic doom sur la Main Stage. La pluie bat son plein, les gens sont trempés ou essayent de s’abriter. Les plus prévoyants sont en k-way ou en poncho. Pourtant, les Américains qui déambulent sur la scène y sont indifférents : ils sont là pour voir une foule endiablée, peu importe la météo. Leur visuel est sympathique, mais le show s’interrompt à cause d’une drache hyper intense et d'une menace de tempête ! Ce n'est qu'après quelques minutes que le show peut reprendre (ils dépasseront un peu l'horaire malgré tout pour ne pas trop les pénaliser à cause du temps allemands, différent du californien) ! Pas spécialement notre truc, mais sympa à voir (sans la pluie) !
Vient maintenant le tour de Dark Tranquillity, ce groupe issu du nid métal de Göteborg Un petit morceau récent ouvre la setlist, pour chauffer la foule. Ensuite, un son old school sert à dénombrer les fans. Et ils sont quelques-uns…Un titre comme Clearance Skies ne pouvait que mettre les auditeurs moins convaincus qu’ils font bien de rester assister au concert, malgré la météo. Les solis techniques et le titre The Science of Noise appellent le soleil de retour. Au final, Lost to Apathy veint clôturer le set du band avec une émotion bien présente. Un groupe que j'avais déjà vu il y a une quinzaine d'années (et peut-être plus récemment en festival), et que je prends toujours plaisir à revoir au fil des années, même si le style évolue avec le temps aussi.
Des relents d’Accept pour le chant, et des traits d’AC/DC pour les mélodies…Rien de mieux pour animer la foule avec Krokus. Le style, accessible à tout auditeur, est très sympa. Malgré son âge, le chanteur du groupe suisse a du punch. Les titres Headhunter, Rock’n’Roll Tonight et Eat the rich sont sympas, le groupe s’accorde même quelques reprises, comme Rockin’in the Free World (Neil Young) et Quinn the Eskimo (Bob Dylan). Pourtant, nous pouvons conclure que la météo ne partage pas notre enthousiasme. Il suffit de lever la tête pour comprendre que la soirée ne se déroulera pas comme prévu. En effet, pendant le show, le ciel est passé du bleu au gris. Mais ne gâchons pas notre plaisir, et nous profitons au maximum de ce concert, normalement tournée d'adieu du groupe, et nous prenons notre pied !
À part le fait que les musicos de Steel Panther portés sur le bas du corps féminin n’arrêtent pas de parler avec le public, nous profitons de quelques titres accessibles au niveau musical. Le côté théâtral du groupe, perruques vissées sur le caillou pour 3 d'entres eux, et leur ton très second degré à de quoi attirer la curiosité de ceux qui ne connaissent pas -encore- ce groupe glam metal qui a connu ses débuts dans les années 2000. Quelques remarques sexistes, des blagues salasses et des demandes déplacées, nous apprécions plutôt bien le set du band. On peut entre autres entendre All I Wanna Do Is Fuck, Asian Hooker, 17 Girls in a Row, Just Like Tiger Woods, et la superbe reprise Crazy Train (Ozzy Osbourne). De la bonne humeur et du second degré, de quoi plaire à toute la plaine du BYH tant masculine que féminine (bien représentée ici), on adore et on les reverra bien certainement ! Nous faisons l'impasse sur les derniers groupes de la Halle pour profiter de quelques heures à l'abri dans notre tente pour être le plus en forme pour la (déjà) dernière journée du festival.
Nous sommes déjà à notre dernière journée de festival et nous comptons la vivre à fond ! K-Way dans le sac et casquette vissée sur la tête nous avançons vers les scènes. Cette journée débutera pour Metal Paradise avec un groupe old school, Screamer, très dynamique pour entamer cette dernière journée de festival. Les musiciens s’activent pour jouer les titres de Hell Machine, leur dernier album sorti en février. Le quintet suédois propose un heavy metal débordant d’énergie, notamment grâce à des titres comme Demon Rider, Slavegrinder, On My Way, et finir par Can You Hear Me. Tout pour attaquer la journée de bonne humeur malgré le temps, et nous préparer à du bon hard 'n heavy tout au long de cette journée.
A présent, un autre groupe de heavy suédois, RAM, prend le relais. Ils tournent avec Screamer mais proposent un style différent, plus planant, plus lent, mais tout aussi entraînant. Le chanteur, Oscar, est charismatique et entraine les festivaliers dans son univers. On sent les influences d’U.D.O. et de Judas…Les titres comme Eyes of the Night, Gulag, Ravnfell rythment les handbanging. Bref, Ram nous a mis la pâtée. Un petit temps de pique-nique s’annonce à présent : une petite pause bien méritée avant la suite du programme.
On voyage en Amérique à présent, avec les métalleux de Flotsam & Jetsam. Nous attendons un nouvel album avec impatience, même si End of Chaos (2018) était vraiment top ! Le coup de cœur de Metal Paradise ? L’hommage à Iron Maiden, avec un son très heavy. Notons que le style, très éclectique de F & J attire un peu tous les styles de festivaliers. Nous retiendrons particulièrement Demolition Man, The Prisoner Of Time ou encore I Live You Die et No Place for Disgrace qui permettent au chanteur de nous dévoiler toutes les couleurs de sa voix. Le groupe amène avec lui un doux soleil qui vient apporter un peu de réconfort dans cette journée chaotique au niveau météo : pluie-vent et nuages. On est loin du sea-sex and sun, rêvé pour passer de belles vacances. Le set se clôture par un titre très thrash, du style Metallica.
Après avoir bien chauffé le public avec Raising Fear, le chanteur d’Armored Saint lâche un « Let’s Go » et entame les riffs du deuxième titre Can You Deliver. Le groupe passe d’ambiances groovy à des ambiances plus pêchues. Les Californiens se font remarquer par leurs guitares rugissantes et des riffs percutants. Le frontman, John Bush, assure, lui aussi le show, avec des relents de Steven Tyler dans la voix…Pour nous ravir les tympans, le groupe aura été puisé dans 6 de leurs albums ! Ceci permettra de raviver nos connaissances musicales et de nous faire connaitre les morceaux moins connus. Le set se terminera en beauté avec un March Of The Saints plus qu’épique ! Ce groupe mériterait, lui aussi, un peu plus de reconnaissance du public afin de le faire remonter sur l’affiche.
Malgré le chant un peu particulier, les festivaliers sont très nombreux pour soutenir Metal Church, un groupe de renom. Toutes les familles venues au festival se sont réunies au 1er rang afin de montrer le groupe mythique aux plus jeunes et ainsi les instruire du métal. Le groupe a une réelle présence scénique : le chanteur cavale d’un bout à l’autre de l’espace qui lui est donné. Côté morceaux, le show s’ouvre avec Damned If You Do, puis nous entendrons quelques perles comme Needle and Suture, Start the Fire et Watch the Children Pray. Nous profitons de leur nouveau morceau, The Black Things, planant et lourd à la fois. Les deux derniers titres (By the Numbers et Fake Healer) se démarquent par leur lourdeur et par le remarquable travail du batteur ! Le nombre de fan est assez grand si l’on compte le nombre de T-shirt à l’effigie du parmi la foule.
Poursuivons la soirée avec Skid Row. Il faut dire que ZP assure le chant sur ce line-up américain. Cela lui change sans doute du répertoire de Dragonforce. Et il assure ! Le chanteur et ses musiciens sont très en forme. Dans la foule, de nombreux fans ont des t-shirts ou des patchs de Skid Row. Le groupe sait donc qu’on va lui faire bon accueil. La setlist est bien équilibrée, depuis Slave To The Grind, en passant par 18 and Life, Monkey Business, I Remember You et se clôturant par Youth Gone Wild. Même si Sebastian Bach ne fait plus partie du groupe depuis quelques années, quel plaisir de réentendre ces tubes des années 90 qui n'ont pas pris une ride, et le public a plus qu'apprécier, c'est certain ! On en redemande encore et encore !
Nous sommes bien chauffés pour continuer la soirée avec des groupes plus épiques les uns que les autres…et c’est avec Avantasia que l’aventure se poursuit ! La décoration avec de jolis arbres, une estrade et un podium avec des marches sont disposés de part et d’autre de la scène. Des engrenages se font voir un peu partout. La scène est donc bien arrangée pour nous promettre un show très complet… d’une durée totale de 3h30 ! En tout cas, il est fort attendu : tous les festivaliers sont face à la scène, au grand dam du groupe qui se produit dans la Halle. Quelle surprise quand Tobias fait intervenir 2 des chanteurs du cœur sur un titre du nouvel album ! La chanteuse s’avère être une growleuse hors pair. Le public hésite entre la stupéfaction et l’émerveillement. Le titre qui suit est plus lancinant, mais tout aussi intéressant grâce à ses moments de solis planants. Le light show est très réussi ; Tobias est très en voix, tout comme ses divers invités et ses acolytes choristes. Bref, tous les ingrédients pour passer une bonne soirée sont réunis. Décidément, Avantasia sait ce qui plaît au public allemand ! Les quelques titres que Metal Paradise retiendra de cette longue setlist de 3h30 sont Ghost in the Moon, The Raven Child, Reach Out for the Light, Maniac, Twisted Mind, Avantasia, Sign of the Cross et The Seven Angels. Un show magistral, interminable pour certains, mais pour nous ... même trop court ! Que dire de la voix de Jorn pour ne citer que lui, du grand art. Dire que pendant de nombreuses années, ce projet n'était que discographique. Ça aurait été une grande perte si l'adaptation sur scène ne s'était pas faite, c'est certain ! On adore et on espère les revoir pour la prochaine tournée !
Pour conclure notre édition du BYH 2019, nous finirons en beauté avec Ross The Boss. Tout le monde devra se passer en revue ses classiques de Manowar. Ce n’est pas toujours chose aisée de maintenir la foule active à cette heure de la soirée car les festivaliers ont profité de la bonne ambiance allemande et ont descendu maintes et maintes pintes ! Entre les vrais fans qui entonnent les refrains de Death Tone et de Gloves Of Metal et ceux qui sont juste éméchés, le public forme un chœur assez intéressant d’un point de vue extérieur. On peut dire que Ross The Boss a revisité les grands classiques du groupe, avec une grande participation du public. Notons aussi des titres comme Kill With Power,The Oath; Wheels Of Fire; Dark Avenger qui nous maintiennent en haleine, malgré la fatigue accumulée suite à ces jours intenses de festival. Seul Fistful Of Hate se distingue du reste puisqu’il s’agit de la seule composition originale de Ross The Boss parmi l’ensemble des titres épiques joués par le groupe ce soir. On peut dire que Ross Friedman et ses musicos ont assuré le show jusqu’à Hail And Kill pour nous laisser un souvenir mémorable de ce Bang Your Head 2019.
Et voila, une édition de plus du Bang Your Head qui s'achève. Elle n'aura pas la palme de la météo c'est certain, mais l'affiche était sympa et éclectique, et on ne regrette pas d'être rester les 3 jours. Des valeurs sûres, des surprises, des confirmations, bref notre 7ème BYH nous donne envie de revenir pour notre 8ème fois sans problème, et Metal Paradise y sera !
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Olivier & Jools