Les festivaliers de 2013 se sont faits plus timides que l'année précédente, puisqu'ils étaient moins nombreux. Mais pourtant, cette édition du Hellfest peut se réjouir : l'ambiance était au top! Le jour qui a amené le plus de métalleux est sans nul doute ce samedi, avec ZZ Top et Kiss; un samedi record pour cette 8ème édition du festival.
C'est avec Kissin Dynamite que l'équipe de Metal Paradise ouvre les hostilités ce vendredi. Un bon son sleaze pour chasser les nuages gris, rien de tel de grand matin! Ainsi, ça déglingue pas mal pour un petit groupe allemand qui ouvre sur la Main Stage. On adore. Money, Sex and Power, telle est la devise du combo! A l'aise sur scène, Hannes s'assure de l'ambiance avec un show vitaminé. Ses musicos, Andreas Braun (guitare; frangin du chanteur), Jim Müller (guitare), Andreas Schnitzer (batterie) et Steffen Haile (basse) en font de même, pour le plaisir de nos oreilles. Le dernier album Money, Sex and Power du groupe est à l'honneur et le titre I Will Be King est vraiment vécu : Hannes fait des aller-retour incessants, cape sur le dos, son rôle de roi oblige. Signe que Kissin Dynamite ne veut pas simplement jouer de la musique, mais la vivre et nous la faire vivre. C'est gagné en tout cas; on est bien réveillé pour la suite du fest'.
Groupe suivant sur cette Main Stage : Hardcore Superstar. Les Suédois savent convaincre : "Moonshine" séduit les connaisseurs et les néophytes du genre. Dans le style 'titre qui détonne', "Last Call For Alcohol" fait participer le public à 200 pourcents...d'alccol. Le reste du concert sera dans la lignée de ces premiers titres qui ont servis d'échauffement de cordes vocales tant pour Joke que pour nous, sans rire. De vraies bêtes de festival ces Suédois, et nous nous réjouissons de les savoir bientôt de retour en France pour de nouvelles aventures...
En route pour le Temple! Allons donc rendre visite au Dieu du ciel (Tyr) dans sa demeure. Et c'est avec une mélodie plutôt calme que commencent nos trois vikings. Histoire de se mettre dans le bain après la digestion d'un bon petit plat bien gars de festival. Puis, une fois le public à son service, le trio nous pète un Hold The Heathen Hammer High, pour nous rappeler que tout de même, ce n'est pas parce qu'on est l'aprèm qu'il faut faire la sieste! Debout là dedans, les chevelus se réveillent et ça bouge (et ça chante fauuuuux, la bière aidant). La suite du concert se savourera avec une corne remplie de bière à la ceinture et une ambiance festive, comme il se doit. Le public aura rendu honneur aux artistes, c'est clair.
Après un petit tour du festival pour se dégourdir les guiboles, nous voici de retour sur la Main Stage, voici la bande à Biff Byford avec son Heavy Metal Thunder comme nous aimons. Pas plus de surprises qu'à son habitude, Saxon est à la hauteur, sans plus. Le groupe reste un classique à voir en festival, même si, cette fois, le groupe ne nous a pas ébloui. Notons que le combo a quand même bénéficié d'un tonnerre d'applaudissements prouvant que le set et la prestation en valaient le coup.
Prêts pour un petit 16h de 40 miettes sur la Main Stage II? L'appétissant Hellyyeah se trouve maintenant sur les planches pour faire patienter l'équipe de Metal Paradise jusqu'à Europe. En huit titres, les Américains veulent nous faire passer un bon moment, quoique très sauvage. On sent que le batteur de Pantera est derrière les fûts. En gros, ce n'est pas trop notre style mais les moments de solis à la gratte font un peu passer le bloc. Il faut dire qu'à part les gratteux, le chant est très plat. Mais bon, il en faut pour tous les goûts.
Prêts pour un peu de géographie? Nous voici près d'Europe, sur la Main Stage. Blague de festivalier ayant un peu trop abusé de bière à part, les rockeurs suédois ont joué un set digne de leur réputation. Quatre ans plus tôt, Europe avait déjà conquis le public français avec un set très différent, mais tout aussi bon. Le nouvel opus est à l'honneur et les incontournables "Rock The Night" et "The Final Countdown" sont toujours de mise. Cette dernière chanson fait, entre autre, la renommée du groupe et a su unir les connaisseurs et les étrangers au groupe.
Au tour de l'écrasant Chuck Billy de venir nous démonter les oreilles. A première vue, si l'on regarde le groupe du fond de la pleine, on a l'impression que Chuck fait partie de l'un de ces indiens qui jouent des airs de Titanic à la flutte Rue Neuve à Bruxelles. Puis, quand on se rapproche de la Main Stage II, le petit Billy devient de plus en plus grand, une beasty, imposant à mourir et l'on s'aperçoit que sa ''flutte'' n'est en fait que le pied de son micro sur lequel il aime faire du air guitar. Nous voilà rassuré sur le genre de musique et du lieu où nous sommes, mais de là à nous sentir en sécurité si Chuck venait à faire un crowd surfing...C'est une autre affaire. Du reste, rien à dire. Fidèles à eux-mêmes, les Californiens écrasent tout sur leur passage. Une vraie tornade de décibels, avec des titres comme True American Hate, Rise up ou encore More Than Meets The Eye...Un succès garanti, moshpit à l'appui! Nous, on adore, point.
C'est maintenant au tour de Dee Snider de se déhancher sur la Main Stage. Le leader et sa bande pailletée nous a vraiment fait rêvé tout le long du show. L'énergie et la répartie du public, notamment sur "Were Not Gonna Take It" et "I Wanna Rock" témoignent d'un show qu'on est pas prêt d'oublier! L'excentricité des tenues et du maquillage est au rendez-vous, et Dee est plus déchaîné que jamais! S'il avait pu donner un concert dans un stade, il en aurait fait tout le tour dix fois avant de pouvoir dormir sans tisane. Sérieusement, ce gars a une énergie à faire peur. Va-t-il tous nous enterrer? Le coup de cœur est sans doute la reprise des Stones "It's Only Rock'n'Roll"...But I Love It. Effectivement, Clisson a aimé le rock de Twisted Sister. A revoir bientôt !
Par après, l'équipe de Metal Paradise se ressaisi pour écouter Kreator, de retour après leur passage il y a deux ans. Le soleil tape, l'ambiance se plombe avec un son trash metal qui nous change bien des paillettes et du rouge à lèvres d'avant. On en profite pour faire connaissance avec Phantom Antichrist et les sensations fortes qui s'en suivent : circle pit et autres joyeusetés à en perdre les chaussures. Le jeu technique des guitaristes et l'interaction du frontman avec les festivaliers sont un peu répétitifs, mais les classiques "Endless Pain", "Coma of Souls" nous font bien plaisir. Les trashers pourront se réjouir de la qualité du son et des solis lors de cette prestation.
Après une pause frite bien arrosée comme on les aime, on retrouve Whitesnake sur cette fameuse Main Stage. Après avoir serpenté un moment dans la foule on s'est déniché un spot tranquille pour écouter sans pogo dans le coin (oui on en a pris sur la patate (frite oblige) pendant Kreator...). La setlist était fort agréable, digne d'une sauce cocktail : la mayonnaise classique avec du ketchup bien frais.
Au tour d'Helloween et ses citrouilles maintenant. Nabataea ouvre le bal de cette soirée. La nuit pointe le bout de son nez et le power/heavy d'Helloween sait comment faire bouger son public. Les festivaliers de droite sont sollicités pour pousser la chansonnette, puis c'est au tour de ceux de gauche...Andi Deris nous mène à la baguette! Le groupe légendaire allemand a encore la patate (ou la citrouille) et nous propose des morceaux digne de leur nom "Straight Out of Hell" et "I'm Alive", une soupe solis qui passe sans colorants ajoutés. Concernant le chant, Andi a du mal sur certains titres et montre une aisance certaine sur d'autres, comme ''If I Could Fly", par exemple. Le titre détonnant "Are You Metal" met la batterie en avant, et redynamise les musiciens sur scène qui finissent en beauté avec le saint graal "I Want Out".
La nuit est maintenant bien tombée, et Def Leppard vient mettre le feu à la Main Stage. Leur retour en France est bien accueilli puisqu'ils ne sont pas venus depuis un bail chez nous. Le combo mené par Joe Elliot nous promet de passer un bon moment avec leur show de "Viva Hysteria". C'est une place bien méritée pour les musicos heavy anglais : tête d'affiche pour fêter leur retour. Le light show le leur rendra bien; un écran de grande taille assure également un show de taille! Le seul hic dans le spectacle, c'est la setlist. Son début ne fût pas très heureux car elle a débuté avec des titres destinés aux connaisseurs. Du coup, les curieux n'ont pas beaucoup bougé...Mais la vapeur a été renversée dès les premières notes de ''Let's Get Rock", tout le monde s'en donne à cœur joie, tant sur la scène que dans la fosse. Même Vivian Campbell, en pleine convalescence prend son pied et Rick Allen nous accueille à bras ouvert. Malgré son histoire, il est super compétent! Le point négatif de la prestation est sans doute la présence d'un peu trop d'artifices. Def Leppard veut tellement en mettre plein les yeux qu'on en a un peu marre : les moments de vidéos projetés sont longuets et pas très bien adaptés (la taille de l'écran et la projection ne donnent pas un mariage heureux).
Dans le même style qu' Helloween, saluons maintenant Avantasia. Composé de 9 musicos, le groupe a de la pêche et une bonne présence scénique. En effet, nous profitons allègrement de deux chanteurs, deux guitaristes, le batteur, le bassiste, le claviériste et de deux choristes. Quoi de mieux pour nous tenir éveillés à cette heure avancée de la soirée, après une lourde journée de festival. Le petit plus du groupe allemand est qu'il s'inspire d'Helloween, Edguy, Gamma Ray avec une touche d'opéra. Tobias Sammet, le frontman sait gérer son équipe et a choisi un mix de nouvelles chansons ainsi que des plus anciennes de quoi ravir tout le monde. En plus des 9 lurons sur scène, sont accueillis une bonne poignée d'invités connus : Michael Kiske, Ronnie Atkins, Bob Catley, Erix Martin, ... Et cerise sur le gâteau, la set-list qui se termine gentiment par Sign of the Cross / The Seven Angels.
Dans un tout autre style à présent, Accept, dont on ne doit plus rappeler la renommée. Le public devant la Main Stage s'est amassé, il nous est difficile de trouver un endroit confortable et bien placé pour voir le show. Quel plaisir de voir Mark Tornillo qui assure, avec sa troupe un heavy metal bien carré comme on les apprécie. La Légende germanique qu'est Accept joue toujours de ces riffs acérés, mariés à des rythmiques destructrices que pour nous plaire. "Princess Of The Dawn" et "Breaker" se suivent et se mélangent bien avec des nouveaux morceaux comme "Stalingrad" ou "Pandemic". Nouveauté cette fois : le groupe ne finit pas avec son "Balls To The Wall" habituel, mais avec "Fast As A Shark", accompagné de Phil Anselmo en personne, qui y ajoute une touche dévastatrice.
Le groupe qui suit est moins jeune, mais il fait toujours plaisir à voir en concert. ZZ Top et son look texan nous accueillent avec ''Got Me Under Pressure''. De quoi déjà nous mettre dans l'ambiance donc. C'est clair que le groupe est moins burné que le reste de cette journée, compte tenu du style et de l'âge des musicos, mais on aime quand même. Cela nous fait une petite pause, de quoi détendre les cervicales et pour les plus sportifs de s'étirer un petit coup avant le reste de la soirée. Les musiciens du groupe se repèrent de loin dans un festival de métal : vêtus de chapeau, lunettes de soleil, chemises à fleurs, prêts pour la plage. Metal Paradise a bien apprécié les titres comme ''Legs'', ''Jesus Just Left Chicago'' et le célébrissime ''La Grange''.
Au tour à présent de Kampfar de nous achever les cervicales. On se demande comment on fera pour dimanche. La scène du Temple est décorée au goût du dernier album. On se retrouve à présent auprès de Norvégiens, tout aussi frappés que les Allemands précédents. Et la foule le leur rend bien : pit déchaînés et ambiance de folie s'empare très vite du Temple. C'est surtout Dolk et Jon qui poussent le public à dépenser ce qui lui reste d'énergie avant de a faire un plein de bière pour se requinquer. Selon Dolk, les Français (et les autres publics présents) sont de très bons participants, tant mieux car on se donne à fond là. Niveau morceau, on retient « Troll, Død Og Trolldom » et « Ravenheart » qui donnent très bien en live.
Retour au folk, avec Finntroll au Temple. Les trolls Finlandais ne bénéficient pas d'une excellente balance : beaucoup trop de basse à mon goût, mais bon pour Finntroll, c'est plus l'ambiance qui compte que la qualité il me semble. Le chanteur à l'air mort plein...L'ambiance est trollesque au possible: c'est le chaos dans le public déchaîné. Il faut dire que le groupe a commencé avec du lourd : ''Blodsvept'', le titre éponyme de leur dernier album. Le reste des morceaux était superbement choisi. Ainsi, on a reconnu ''Trollhammaren'' et ''Jaktens Tid''.
Retour à la Main Stage pour admirer le clou du spectacle : KISS. Là, il s'agit d'une ambiance de malade et d'un show soigné, ce qui est encore mieux que Finntroll. Et puis, KISS est mondialement connu pour avoir fait et refait des show épiques, tout en couleur et en musique prenante. Cette journée était d'ailleurs sold-out, on se demande pourquoi...Et le show dantesque intègre « Psycho Circus », « Lick It Up », « Rock and Roll All Nite », « Black Diamond », et tant d'autres succès du BISOUS. Les titres bien pensés, c'est uNe cHose, mais le show en rajoute vraiment beaucoup! De la tirolienne pour aller sur scène, aux plateaux surélevés, tout y passe pour nous faire rêver. KISS, c'est un show à la Disney, avec une musique hardock commerciale, mais dieu que c'est bon sur scène! Par contre, on aurait aimé que le groupe charge le canon à papiers d'une couleur plus pétante car du blanc qui tombe à terre quand on est collectionneur d'onglets et que ces fameux onglets sont blanc, c'est pas évident à trouver, non didjou.
Réveil encore plus difficile ce dimanche, mais pour une journée entièrement sobre cette fois (trajet de retour oblige), donc le temps d'émerger et de commencer un peu le rangement, et de ressembler à quelque chose et me voila prêt à attaquer cette dernière journée de festival (et sans téléphone portable et donc sans moyen de savoir l'heure, ce qui sera pratique!). Et nous voilà déjà dimanche, dernier jour de cette édition du Hellfest. C'est vraiment passé trop vite!
C'est avec Graveyard, dans la Valley que nous commencerons notre petit tour d'horizon. Le groupe est quand même âgé : 7 ans, et leur dernier bébé s'appelle « Lights Out ». Dès que le premier morceau se joue, on sent que les gars sont très pros. Le jeu est technique sans pour autant être crispé : les Suédois sont décontractés sur scène. On apprécie particulièrement le morceau « Slow Motion Countdown », qui nous transporte à mille lieues de Clisson. En gros, il s'agit de quarante minutes de bonheur intense, de quoi savourer ses croissants et son café au réveil.
On enchaîne ensuite avec Danko Jones, sur la Main Stage. C'est un tout autre style, qui décoiffe cette fois. Le soleil pointe son nez, ça sent la bonne humeur pour démarrer cette belle après-midi. Le trio de Danko Jones prend possession de la scène à 400 pourcents : le chanteur a de la caisse et les deux autres ont de l'énergie à revendre. De quoi nous tenir en haleine pour la suite de notre liste. Quelques soucis techniques se font entendre, mais on est là pour du Rock N'Roll, donc on s'en fiche.
Ensuite, en bons curieux que nous sommes, nous allons découvrir Newsted, sur la Main Stage. Le groupe vient tout juste de pointer son nez et est un projet solo de l'ancien bassiste de Metallica. Dans Newsted, la musique se veut épurée, les mélodies simples et assez répétitives, bref pas de quoi casser trois pattes à un canard. Le frontman sait guider son équipe, mais la qualité de la musique laisse un peu à désirer. Le heavy metal américain se laisse écouter en douceur avant d'attaquer Korplikaani.
Korpi, c'est du folk metal chaleureux, qui nous garanti de s'éclater un max. Une fois installée, l'équipe de Metal Paradise constate que le line-up a changé. Le violoniste et l'accordéoniste sont nouveaux, ce qui rajoute une touche de fraîcheur au groupe. En fait, Korpi fait beaucoup dans les chansons à boisson et les morceaux se ressemblent fort les uns des autres. Mais, cela ne nous empêche pas de faire la fête avec nos amis finlandais pendant près de 50 minutes. C'est vraiment une ambiance de bon vivants qui s'offre à nous durant cette prestation. De quoi déguster une petite choppe tranquille, le titre « Beer Beer » oblige.
Et pour ne pas quitter le pays de la Vodka, allons voir Wintersun à l'Altar. Jari nous attend pour nous livrer une interprétation du dernier opus du groupe, Time. Et du temps il s'agit...Le temps d'attente avant de pouvoir écouter ce dernier album fut long. Après la bonne humeur et l'ambiance festive de Korpi, on a un peu l'impression de déprimer avec Wintersun. Mou de chez mou ce concert...Autant rester dans sa chambre pour écouter l'album car la prestation live n'a rien ajouté à la musique. Pourtant, je suis une fan invétérée du groupe, mais ce concert était franchement dispensable...Un peu dommage car j'ai attendu cette prestation avec beaucoup d'impatience. Heureusement, Wintersun aura la brillante idée d'insérer dans son nouveau set quelques titres plus anciens, ce qui nous permettra quand même d'headbanger un tantinet. Ainsi, "Winter Madness" et "Beyond the Dark Sun" suivis de « Starchild » a reboosté l'ambiance.
Au tour maintenant de Symphony X de nous changer d'air...En effet, on est en plein dans le prog à présent. Dans un tout autre style, on apprécie le show carré sur la Mainstage. Russel Allen est vraiment un frontman efficace. En parfaite forme, son charisme déteint sur l'attitude des autres : John Maculuso assure derrière es fûts, pendant que le Michael Romeo assure la gratte. De beaux morceaux comme « Of Sins and Shadows », et « Sea of Lies » ma préférée, nous rappellent que Symphony X fait dans la dentelle. Serpent's Kiss est le coup de cœur du concert.
Et les Portugais de Moonspell sont déjà sur l'Altar pour un show à l'ambiance sombre, sous cette lune française. Ce sont des allures expérimentales que prennent le concert. Cela ne ressemble que très peu aux albums du groupe. On attend déjà le « Full Moon Madness » en fin de show pour revenir en terrain connu. La set-list du shox n'est pas mauvaise, ais on a juste pas l'habitude de ce ton expérimental au Hellfest.
Pour revenir à du connu, voici Lordi. Les monstres finandais sont mondialement connu pour leur victoire à l'Eurovision avec leur « Hard Rock Hallelujah ». Ça en jette pas mal tous ces accessoires et le show est très agréable. Il semble que le Hard-Rock bon enfant soit au rendez-vous. Les morceaux festifs et efficaces font parties de la set-list. Entre Kiss et Lordi, on se demande qui des deux est le plus costumé et lequel dirige au mieux les usines à tubes. Kiss a vraiment fait un show inoubliable, qui sera bien meilleur que celui de Lordi, même si Lordi se défend bien. Ce que je reproche un peu au concert, ce sont les moments un peu mal gérés du show : un décalage entre la batterie et le chant, et certaines erreurs de timing. Le show se termine sur une note positive avec « Would You Love a Monsterman ? ».
Dans un tout autre genre, accueillons Volbeat, pour une nouvelle découverte. On a déjà pas mal entendu parlé du combo et de es influences, mais on ne les a jamais vu à l’œuvre sur scène. Rockabilly entraînant, teinté d'heavy métal, Volbeat a un bel avenir devant lui. Nombre de jeunes et de moins jeunes sont hypnotisés par le combo danois. Michael Poulsen, le frontman, assure. Côté morceaux, on reconnaîtra une reprise de Slayer pour un « Raining Blood » très convaincant. Du reste, on constate que tous les titres sont efficaces, ou presque et l'aisance des musiciens sur scène est un plus. Les solis sont vraiment bons, quoique pas super originaux. Le concert était un peu trop court à mon goût, car franchement ce groupe est une tuerie.
Le bilan de la 8ème édition du festival est positif. L'affiche de 2013 qui nous proposait de grosses pointures comme Def Leppard, Kiss, ZZ Top, Europe et d'autres ont su nous faire passer un excellent festival tout en diversité et en métal arrosé de bière. Notons que les plus jeunes ou les plus teigneux ont eu leur compte aussi : Korn, Sick Of It All, Bullet For My Valentine et Papa Roach étaient de la partie et ont eux, aussi, bien mis le feu aux planches.
Olivier & Jool's