Et voilà, les vacances scolaires se terminent bientôt, mais on en profite encore un peu avec la sortie du dernier Eluveitie pour faire le plein de folk metal. Et de qualité il s'agit ! Au quatre coins du globe, la presse est du même avis : Eluveitie s'est surpassé!
On note toujours dans l'équipe Merlin Sutter (batterie), Anna Murphy (vielle à roue, chant), Rafael Salzmann (guitare), Chrigel Glanzmann (chant, mandoline, et une chiée d'autres trucs qui sonnent), Kay Brem (basse), Ivo Henzi (guitare), Patrick Kistler (cornemuse, flûte) et une nouvelle recrue : Nicole Ansperger (violon). Il y a donc du neuf et de l'ancien dans notre équipe helvète.
C'est dans cet esprit que se trame l'album également : des ingrédients d'origine et du neuf se côtoient ayant pour fin un très bon résultat.
En ce qui concerne ses thèmes, Origins aborde la mythologie celtique, les dieux et les héros gaulois; il y a donc de quoi se mettre sous la dent niveau contenu. Pour ce qui est de la musique, il y a de beaux effets, des chœurs, des refrains prenants et des puissants riffs bien métal, tirant sur le death. Bref, tout est là pour nous faire péter les écoutilles. Seize morceaux, entrecoupés d'interludes narratives composent Origins, qui se veut être une sorte de best of de tout ce qui rend unique le groupe. On y retrouve une dominante de folk, des mélodies rappelant d'autres albums et une série de passages bien ficelés et placés judicieusement au gré des pistes. Sans quitter la lignée des albums précédents, Eluveitie fait du neuf avec de l'ancien, sans pour autant nous servir une soupe mal passée. Les interludes sont aussi là pour briser la monotonie qui pourrait s'installer.
En comparant Origins avec les anciens sortis, on note que le violon est beaucoup plus présent surtout sur The Silver Sister et Sucellos, mais les autres instrus comme la cornemuse et la vielle à roue ont aussi une belle part de la galette. Un réel effort rythmique et de composition est à apprécier pour Origins, et les chœurs rajoutent une profondeur aux différents chants (growl/clair) présents.
Côté coup de cœur, nous apprécierons particulièrement King tant au niveau composition que du contenu, ainsi The Call of the Mountains (qui rappelle A Rose for Epona) où on y entend même Nicole chanter. Ajoutons à cela que la balance est impeccable, le rendu est sublime. Pour ceux qui n'ont pas encore écouté l'opus, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
Jool's