Ministry - Relapse
13th Planet Records

Si les cocos de Ministry sont considérés comme les vétérans de la scène indus, on ne peut pas dire que leur dernier-né de 2012 soit un grand succès. En effet, comme souvent dans les productions américaines, que ce soit dans les séries, les films, ou le musique, il y a du prémâché, voire du régurgité.

C'est le cas pour Relapse, qui ne m'a pas donné envie d'en écouter davantage, et ce dès le 2ème titre...Mais soit, restons critique et décortiquons ce qu'est devenu le son du band.

Ghouldiggers introduit les 10 titres par un discours moralisateurs accompagné de riffs de gratte pour le moins répétitifs, de quoi nous prendre le chou dès le début. Ensuite, c'est le début de la fin avec Double Tap et FreeFall, qui semblent composés d'une et unique mélodie, répétée encore et encore. Pour des auditeurs férus de boîtes de nuit et de petites pilules qui font rêver, ce titre leur semblera tout destiné. Pour le reste, si vous êtes un métalleux et mélomane respectable, passez votre chemin et allez vous nettoyer les oreilles avec du bon son.

La suite des titres est du même acabit. Une mélodie très assourdissante, sans éléments accrocheurs et des aboiements de chant. Relapse ressemble à une parodie du son de Minsitry, c'est assez étrange et révulsant. Les fans pensaient qu'après une pause de 2008 à 201-12, le groupe aurait repris du poil de la graine...Mais, d'après l'avis des geeks métalleux, ce n'est point le cas. Avis que je partage avec eux.

En conclusion, si Ministry a voulu toucher un public d'ados enragés il a des chances, du reste, c'est pas gagné. Je suis déçue de cette direction prise par le groupe, que j'appréciais encore de temps en temps lors de leur période Rio Grande Blood.

Jool's