Et revoilà le duo Doug Aldrich et Keith St. John qui nous livre une deuxième galette en tout point identique à la précédente. Sortie originalement en 2000, on comprend immédiatement cette parenté, cette réédition nous offre aussi deux plages bonus.
Démarrage en trombe avec Fireball qui nous montre riffs à l’appui que la paire de gaillards maîtrise toujours le sujet à fond, et à fond la caisse même. Les costauds Love Emotion et Stone Cold ‘n Crasy clôturent ce premier trio magnifique. Car mine de rien, si l’énergie et la hargne rock sont toujours présentes, les trois plages se différencient facilement, même si les influences se devinent toujours aussi clairement. Sans changer de formule, passé trois plages énergiques, le groupe embraie sur une ballade cliché du genre « sortez les mouchoirs », Cherie Don’t Break My Heart pas plus convaincante que ça.
Relancée par un Shot Down, la machine souffle heureusement toujours plus le chaud que le froid, température confirmée par un Love De Jour. Pour changer un brin, c’est après ce doublé que débarque la seconde balade Faithfully Yours suivi par un Sex Machine particulièrement, heu, efficace (d’autres mots, du genre …ouillu ou … urné ,auraient pu convenir aussi d’ailleurs mais il faut laisser les critiques rock accessibles aux jeunes) suivi par un tout aussi carré Metal Superman. Le Judgement Day alterne les passages énergiques électriques et les moments calmes acoustiques selon la formule consacrée mais le déchaînement final ne manque vraiment pas de sel. Et l’album se clôture originalement sur un costaud à souhait Devil Money. Petit cadeaux pour ceux qui n’auraient pas encore cette « vieille » galette, la démo d’un titre jamais sorti Live For That Rush, plage qui mérite ici parfaitement sa place tant elle regorge des mêmes qualités des précédentes.
Passons outre la version sans électricité de Cherie Don’t Break My Heartfaudrait peut-être leur expliquer qu’un titre mou du genou reste mou du genou quand on coupe le courant. Néanmoins, il est clair que cette seconde galette confirme tout le bien qu’on pense du groupe quand il ne se perd pas dans des ballades trop sirupeuses, ce qui heureusement reste rare.
Mr Spok