Après quasi cinq ans sans albums, Xandria nous revient avec leur nouvel opus, mais également avec une nouvelle chanteuse Manuella Kraller (extraite de Haggard, ce qui est déjà une bonne carte de visite, avouons-le!). Je ne m'étais jamais vraiment intéressé à ce groupe auparavant, et c'est en vrai curieux que j'ai décidé d'écouter cet album, et je fus agréablement surpris. De l'excellent female voice lyrique qui nous rappelle par moment la bonne période de Nightwish (parfois trop, mais on ne leur en voudra pas).
Neverworld’s End est un album assez complet, en rien bâclé et qui se compose de douze chansons de durées assez variables. C'est du côté de Tarja que l'on doit chercher les influences vocales (comme cité plus haut), c'est évident, et ce n'est pas pour me déplaire. Certaines chansons assez courtes sont vraiment très réussies et certainement de futures hymnes pour le groupe (s'il continue dans sa percée), comme Forevermore ou Euphoria pour n'en citer que deux. Simples, avec un peu de heavy, du folk et le tout bien mélangé, et certaines influences légèrement orientales arrangent le tout.
Et que dire de Cursed, excellente chanson et ses tons celtiques qui nous fait voyager du début à la fin. The Nomad's Crown clôture cet album, et là aussi il s'agit d'une longue excursion de quasi dix minutes sans aucune lassitude ni répétition. Ce qu'on pourrait appeler LA pièce maîtresse de cet album.
Xandria ou comment avoir une très belle surprise dès la première écoute, et ce ne sera pas la seule, ce disque a tourné bien des fois. Cet album nous prouve que le metal symphonique féminin a encore de beaux jours devant lui. Je ne peux que conseiller ce groupe et cet album en particulier à tous les fans du genre, un album de grande qualité, bien produit. Et pour avoir vu ce groupe en live récemment, rien à redire non plus, de la qualité et du professionnalisme sur scène. À suivre de près!
Olivier