Les Allemands de Orden Ogan nous reviennent ici avec leur nouvelle offrande, To The End, qui suit le magnifique Easton Hope. Ils nous avaient déjà bien étonne avec cet album varié aux diverses sonorités power metal, mais teintées de symphonique. Mais également avec leur hommage à Running Wild, We Are Pirates, ce qui les a peut-être mal classé dans ce style, vu leur palette d'ouverture. Oui Blind Guardian est sans doute une de leurs influences principales, mais les limiter à ça serait faire une grave erreur, comme nous allons le voir.
Dès l'intro, The Frozen Few, le ton est donné et c'est parti pour une avalanche de mélodies. Le titres éponyme enchaîne directement pour un des meilleurs moments de cet album. Il nous renvoit directement aux meilleurs de Easton Hope, mélodies et refrain entêtant sont au rendez-vous. Le premier single de l'album suit avec The Things We Believe In, un bon mid tempo aux influences folk non négligeables. Un excellent début d'album.
Et le reste de l'album ne change pas, alternant quelques ballades bien sympathiques et quelques chansons plus rentre-dedans. On citera notamment Dying Paradise, tout simplement magnifique, un peu speed mais terriblement mélodique, du grand metal! Il serait dommage de passer à côté de The Ice Kings, jolie ballade qui possède un de ces refrains à faire tout oublier en quelques secondes. Till The Stars Cry Out et This World Of Ice valent bien le détour également.
Mystic Symphony et Angels War sont quant à elles, d'anciennes chansons remises au gout du jour, et alternent aussi les passages bien lourds avec les parties plus posées. Bien évidemment la voix de Seeb n'y est pas étrangère, sa voix a bien progressé par rapport au début du groupe, et chaque musicien a bien trouvé sa place, tant pour les guitares que pour la partie rythmique. L'album se termine avec Take This Light, un de ces ballades prenantes, légerement tirée en longueur mais qui clôture royalement cet album.
Albums après albums, Orden Ogan évolue et bonifie, nous offrant une qualité toujours supérieure. Et ayant eu la chance de les voir cette année en concert (en ouverture du Rhapsody de Luca Turilli), c'est aussi pareil en live, une touche d'humour (typiquement allemand) en plus, une excellente prestation qui n'a rien à envier aux grands noms. Orden Ogan a bel et bien sa place à se faire en 2013, c'est certain et ce n'est pas cet album qui montrera le contraire!
Olivier