Et un mini album avec la plage Home At Last et de l’inédit pour remplir. Le titre à l’honneur s’avère un rien plus long que sur l’album (quelques secondes), pas de quoi en faire un fromage donc. La question ici relève du choix de ce morceau au tempo modéré pour lancer un mini CD. Est-ce le côté « chant de taverne » du refrain qui a motivé sa sélection ?? Le côté clair du riff du solo (qui un petit air de déjà entendu du côté du ANNIHILATOR de JEFF WATERS). Bref, un titre très moyen, pas désagréable mais pas franchement extraordinaire.
Le Rage Of The Savage Beast qui suit, malgré le côté cliché de sa rythmique carrée, possède une énergie nettement plus palpable. Alors effectivement cette plage n’apporte rien, mais malgré sa configuration banale, elle tient la route et captive plus que la précédente par un riff efficace, un titre répété à profusion et des wowowo entraînants. Autre inédit, le Metal Will Never Die. Qui confirme les influences (on pense un peu à MAIDEN des années ‘90) et le recours aux clichés propres au genre (MANOWAR aurait pu écrire ça). Bref, on arrive à une succession de trois titres pas franchement passionnants.
Envolons-nous vers la partie Live du MCD. Et là, on change de catégorie. La vitesse et le déchaînement de Ballad Of A Hangman vient contredire le tire (balade, vous y croiriez-vous à son écoute, franchement ??). On a l’impression d’avoir basculé dans une autre division, on est passé du « bien mais pas excitant » au « ça arrache grave ». Et le solo de guitare de confirmer l’inutilité des trois plages précédentes. Avec Excalibur, on conserve la même formule sans couper les cheveux en quatre dans le sens de la longueur. Et pour terminer, cet hymne du genre qu’est Heavy Metal Breakdown. Le morceau était déjà une tuerie lors de sa sortie en 1984, et c’est toujours aussi bon.
Pour les die-hard fans uniquement, les autres se rabattront avec plus de bonheur sur une autre galette du groupe.
Mr Spok