Amon Amarth est né en 1992 à Tumba en Suède. Ils pratiquent une musique qu’ils qualifient eux-mêmes de « Viking metal ». Ils nous reviennent ici en puissance avec leur nouvel opus Surtur Rising, trois ans après l’excellent Twilight Of The Thunder god. Ce huitième album nous promet bien des surprises. Celui-ci s’avère beaucoup plus catchy et mélodique que ces prédécesseurs, seuls quelques morceaux sortent du lot dans un registre plus brut. Ceci dit, pas de quoi être déstabilisé, la marque de fabrique d’Amon Amarth reste omniprésente jusqu’au bout. Un son propre, soigné et agréable à l’oreille.
Surtur Rising se compose de 10 morceaux originaux et d’une reprise de Aerials de System Of A Down qui est quelque peu étonnante et qui donne une atmosphère digne des cavernes à ce morceau déjà épique. L’album dévoile son premier morceau qui n’est autre que War Of The gods, celui-ci annonce un morceau brutal, plein d’entrain. La soupe Amon Amarth est servie ! On enchaîne tout de suite avec le deuxième morceau nommé Töck’s Taunt qui nous propose un tempo plus reposant et des riffs on ne peut plus mélodiques. Destroyer Of The Universe est sans doute l’un des morceaux les plus agressifs de l’album, le chant y est soutenu et bien trempé, rien à dire. Le morceau suivant se fait encore une fois tout en contraste, Slaves Of Fear se veut bien plus calme sans être ennuyeux. Live Without Regrets suit : une chanson sympathique, sa mélodie est entraînante et donne une bonne envie de taper du pied.
On nous emmène ensuite sur le très joli morceau The Last Stand Of Frej qui se veut atmosphérique et planant, certainement le plus surprenant et le meilleur des éléments de cet album. Les guitares ainsi que le chant du géant Johann Hegg donnent des frissons pendant près de 6 min.
For victory or death se rapproche pas mal des compositions faites sur le précédent album, le morceau est bon, mais sans grande originalité. Septième morceau de l’album Wrath Of The Norsemen catchy, les guitares sont majoritaires sur cet extrait, de bons riffs, de bons solos, que demander de plus ? A Beast Am I tombe pile poil au bon moment sur l’album, après avoir eu quelques morceaux plus lents et plus mélodiques, celui-ci est énergique et nous tient en haleine. Doom Over Dead Man vient clôturer l’album avec une intro lente, un petit solo de basse, des violons pour ensuite embrayer avec un rythme soutenu et attirant. Une happy end dirons-nous.
Pour conclure, je dirais que cet album est très bon, surprenant, à écouter sans se prendre la tête bien qu’il faille prendre en compte les risques encourus par cet album. En effet, les nouveaux fans du groupe ne pourront qu’apprécier cet opus mais les fans du genre se verront peut-être un peu déçus par le nouveau tournant qu’a pris le groupe. Amon Amarth vieillit mais ça leur réussit !
Florine