Depuis des années, Grave Digger publie régulièrement des albums. Ces allemands originaires de Rhénanie-du-Nord-Westphalie se sont imposés dans le paysage du Heavy / Power Metal à grands coups de hits tels qu'Excalibur, Tunes Of War et autres Rheingold. C'est avec The Clans Will Rise Again qu'ils ont choisi de remettre le couvert en 2010.
Un an après le très réussi Ballads Of A Hangman, Grave Digger publie ici un quatorzième album plus brut que les précédents. En effet, une production simple (et pourtant très propre) offre à l'auditeur une très bonne expérience de la musique du fossoyeur.
Dès l'intro, la bande à Chris Boltendahl enfile le kilt pour un voyage (nostalgique ?) vers l'Ecosse. Un plongeon dans le monde des cornemuses, du brouillard et des collines qui débouche sur un Paid In Blood énergique. Du gros riff, des grognements puissants et un joli refrain, bien épique. Un morceau sans surprise, mais avec l'assurance constance! Et il est clair que si ce début d'album n'innove en rien, on ne pourra pas critiquer des titres comme l'excellent Hammer Of The Scots, taillé pour le live (imaginez un instant une foule imbibée de bière reprenant ce leitmotiv).
Plus tribal, Highland Farewell fera le bonheur des amateurs de musique celtique. Le refrain mélodique et entraînant est en effet représentatif de l'esprit de cet opus. Notons également un bon solo, histoire de permettre à notre ami Axel Ritt de s'illustrer.
Plus heavy, plus posé et plus épique, The Clans Will Rise Again et son riff lourd à souhait offre également un des meilleurs refrain de l'album. La basse de Jens Becker est très présente, histoire d'ajouter encore plus de profondeur à ce titre qui calmera le public, sans pour autant l'endormir lors des concerts à venir. Le solo comporte entre autre un côté très Saxonien !
Plus heavy, plus posé et plus épique, The Clans Will Rise Again et son riff lourd à souhait offre également un des meilleurs refrain de l'album. La basse de Jens Becker est très présente, histoire d'ajouter encore plus de profondeur à ce titre qui calmera le public, sans pour autant l'endormir lors des concerts à venir. Le solo comporte entre autre un côté très Saxonien !
Suit une jolie ballade avec ce Whom The Gods Love Die Young. De quoi souffler, et intriguer (je pense surtout à cette mélodie de clavier pour le moins inquiétante). Le refrain est aussi très prenant.
On repart en force avec le presque cliché Spider. De la vitesse comme on l'aime en Allemagne, un refrain lourd et haché, de quoi rendre le public extatique.
Coming Home et son riff d'enfer sont précédés par une jolie mélodie de cornemuse. Un des morceaux les plus complets de cette galette. Tout y est. Refrain bien pensé, rythme soutenu et surtout, riff heavy à souhait. La basse s'en sort avec une fameuse part de gâteau.
The Clans Will Rise Again se clôture sur une superbe ballade au refrain imparable. En effet, seul ce type de voix peut rendre aussi bien sans tomber dans le cliché épisme mielleux.
Une bien belle conclusion à un bon album, dans la lignée de ces prédécesseurs. On ne peut donc pas en vouloir à Grave Digger de ne pas se renouveler, mais après tout, tant que la qualité y est, pourquoi prendre des risques ?
Crowley