C'est toujours avec beaucoup de craintes que l'on attend un nouvel album de Paradise Lost. Avec leur douzième album Faith divides us, death unites us, où va nous mener le groupe british de doom?
Les mélodies planantes se mêlent à une voix plus agressive de Nick Holmes sur As Horizons End qui commence en beauté l'album qui semble être à peu près dans la continuité de In Requiem. Sur I Remain, on retrouve la voix claire du chanteur qui fredonne un refrain magique. La douceur est également présente dans les mélodies de guitare. Le morceau est surplombé par un solo planant.
Dans cet album, le coté heavy est bien là, on le constatera surtout sur First Light. Paradise Lost peut se réconcilier avec les fans de Draconian Times, non pas que les anglais aient fait un retour aux sources loin de là. La similitude avec cet album se marque dans la manière d'amener les ambiances comme sur Frailty et ses lead de guitare.
Paradise Lost frappe fort, très fort même; niveau production, il s'agit tout simplement de leur meilleur opus.
Le morceau-titre est une belle réussite avec toujours cette alternance entre voix claire et voix plus agressive. Il s'agit là d'un des morceaux les plus agréables à écouter. Il sera agrémenté d'un beau solo.
The Rise Of Denial s'entame sur une rythmique d'enfer, où on entend toujours au loin les lead de guitare toujours aussi planantes. La même structure se trouve sur Living With Scars.
Last Regret est sans conteste mon moment préféré de l'album. Ce morceau mid-tempo laisse apparaître une guitare lourde, sur laquelle la mélodie vient adoucir cette dernière. La voix de Nick Holmes semble plus posée que jamais.
Universal Dream est plus particulier, morceau plus rapide. Ici on se rapproche de Draconian Times. Paradise Lost s'écarte complètement de ses derniers opus, le solo de fin de morceau ne sera pas là pour me contredire.
Les anglais auraient-ils trouvé la vérité avec In Truth? Je ne pense pas, il s'agit d'un morceau relativement répétitif.
Donc, à l'inverse de My Dying Bride, qui aura su faire un bel effort avec For Lies I Sire pour contenter les fans de la première heure, Paradise Lost essaie de plaire à tout le monde. Il ne s'agit pas d'un mauvais album, c'est même la meilleur au niveau de la production. Dans cet album, il manque néanmoins ce que je recherche chez Paradise Lost : de l'émotion, bien qu'il reste agréable à l'écouter.
Jérôme