Pretty Maids, un nom qui sonne bon aux oreilles tant on se rappelle des albums de qualité comme Red Hot And Heavy et Future World dans les années 80. Ils ont continué depuis en sortant régulièrement des albums de qualité variée et cela fait quatre ans qu’on attendait leur nouvelle œuvre. Et voici qu’en 2010 ils sont de retour avec Pandemonium, sorte de retour aux sources comme on le verra au fil de la chronique.
C’est toujours un plaisir de retrouver la voix de Ronnie Atkins et les riffs de guitare de Ken Hammer, et toute la musique de nos chers Danois. Et en effet, dès le début, on sent que Future World n’est pas si loin que ça et ce come back fait du bien. C’est directement la plage titulaire qui ouvre ce disque, et c’est après une petite intro que les quelques notes de clavier au son très caractéristique commencent suivies de près par les guitares pour un riff très heavy/prog, mais le tout rempli de mélodies. On peut même dire que les mélodies sont omniprésentes et on ne s’en plaindra pas.
Pandemonium montre donc les aboutissants de cet album et on sait directement à quoi s’attendre. Et en effet c’est un album de hard rock/heavy du début à la fin. On y trouve donc des chansons bien heavy comme Cielo Drive relativement speed et pendant laquelle les claviers sont bien placés lors des couplets. Mais aussi It Comes At Night et son riff bien lourd, sur un mid tempo qui provoque un headbanging immédiat. One World One Truth et son riff guitare/clavier est de très bonne facture également, et son pont (qui me fait penser à du Lynyrd Skynyrd pour la mélodie vocale) un peu plus rock contraste bien.
Niveau plus rock également, on peut noter Final Day Of Innocence, très agréable avec sa voix plus claire. Un album de hard rock ne serait rien sans ses traditionnelles ballades, mais ici point de ballades endormantes et soporifiques, mais des powerballades où la guitare électrique n’est jamais absente très longtemps, comme c’est le cas pour Old Enough To Know voire Breathless dans une moindre mesure.
Beautiful Madness change un peu avec son riff plus moderne, mais se prolonge en hard rock avec sans doute la chanson la moins originale de cet album. Au rayon des surprises on notera Little Drops Of Heaven qui commence par un mélange dance/electro des plus étonnants, le tout avec une voix assez claire et beaucoup de sonorités hard rock par la suite. Et je dois avouer que finalement, le mélange est assez agréable à écouter et n’est en rien choquant.
On l’aura compris, on se retrouve ici avec un excellent album de 2010, que l’on peut qualifier sans hésiter de très bon album dans la discographie de Pretty Maids. Pandemonium n’est sans doute pas du niveau de Future World ou son prédécesseur, mais s’en rapproche fortement. Encore une preuve que certains groupes sont encore présents sur la scène hard/metal et sont loin d’en aller. Il ne reste plus qu’à tourner pour cet album, en espérant avoir enfin la chance de voir Pretty Maids sur scène. Et là je serai encore plus réjoui qu’après l’écoute de cet album.
Olivier