Et voila, depuis le temps qu’on attend le succésseur de A Matter Of Life And Death sorti en 2006, Iron Maiden est de retour cette année avec The Final Frontier, qui sort le 16 août. En attendant l’album et certainement le single, ils ont dévoilé une nouvelle chanson cette semaine, El Dorado, chanson de 6min49. Ce sera donc une chronique pour une seule chanson (je suppose que la même chanson servira de single d’ici peu de temps).
Une nouvel album ou une nouvelle chanson de Iron Maiden est toujours un évènement important et l’occasion de suivre l’évolution de ce groupe depuis de nombreuses années. Le début est déjà surprenant, ça commence comme une fin de chanson en live, style Hit The Lights de Metallica. Et c’est après deux mesures de batterie que la basse débarque relativement en avant (façon Barracuda de Heart), suivie d’un riff de guitare bien efficace au son plutôt gras. Décrire le style exact de la chanson quand on connaît bien Iron Maiden n’est pas facile, on y retrouve pas mal d’éléments d’autres albums, bien sûr certains de l’album précédent (A Matter Of Life And Death), mais aussi du Virtual XI et du Dance Of Death notamment. Vocalement, un peu de changement également, Bruce Dickinson prend une voix plus proche de ses albums solos que celle dont on a l’habitude avec Iron Maiden, mais ce n’est pas désagréable, ça change un peu, surtout qu’il pousse sa voix assez dans les aigus.
Malgré le riff plutôt simple, la chanson tient bien la route, grâce notament à la présence du pré-refrain qui fait merveilleusement bien la liaison entre le couplet et le refrain. On y distingue également trois solos, ce qui est tout à fait normal vu la présence des trois guitaristes. Et ils ne sont pas de trop, pas tirés en longueur, juste comme il faut. La ligne de basse sur ses solos n’est pas sans rappeler celle du Powerslave ou du Seventh Son Of A Seventh Son, une basse qui porte véritablement le solo. Bien sûr, on pourrait reprocher un petit côté commercial à la chanson, mais elle n’a sans doute pas été choisie comme single pour rien, et ne peux laisser présager que de bonnes choses pour l’album.
On se retrouve donc avec une très bonne chanson, certainement pas la plus originale du siècle, mais Iron Maiden arrive toujours à produire des chansons en se renouvellant, sans proposer le même produit au fil des années. Un petit mot de la couverture également, tout bonnement géniale (bien loin de celles de Derek Riggs d’il y a quelques années, toutes aussi géniales dans leur style), s’inspirant des vieux livres ou vieux films de science-fiction, un pur bonheur. Je ne terminerai que par une seule chose .. vivement le 16 août !
Olivier