Sick Of It All - Based On A True Story
Century Media

Sick Of It All est un groupe américain originaire du Queens à New York qui s’est formé début 1986 avant de devenir un des groupes piliers du mouvement Hard-Core new-yorkais (NYHC). Composé originalement des deux frères Koller, Lou au chant, Pete à la guitare, Sick Of It All joue un Hardcore proche de ses racines, sans compromis. La configuration du line-up actuel est Lou Koller (Voix), Pete Koller (Guitare), Craig Ahead (Basse) et Armand Majidi (Batterie).

Avec déjà pas mal d’albums à leur actif, les Sick Of It All on déjà fait leur petit bonhomme de chemin. Voici quelques-unes de leurs galettes et non des moindres : Sick Of It All (1987), Blood Sweat And No Tears (1988), Scratch The Surface (1994), Yours Truly (2000), Live In A Dive (2002), Death To Tyrants (2006).

Based On A True Story, le tout nouvel album des Sick Of It All sonne dès la première écoute comme déjà un grand classique du genre. Un disque de Hardcore composé de 14 chansons pour une durée de 33 minutes (toutes les chansons font moins de 3 minutes) où on en prend plein les oreilles. Une musique toujours rapide et puissante au service d’un Hardcore qui fait leur renommée depuis plus de 20 ans.

Death Or Jail ouvre l’album gentiment à la cymbale, sèche et rapide, avant d’être rejointe par la guitare pour taquiner nos pavillons avant de les attaquer avec un gros son caractéristique du genre. The Divine et Dominated continuent sur lancée sans nous laisser de répits avant d’enchaîner sur, à mon sens, le morceau le plus emblématique de l’album. A Month Of Sundays commence basse batterie avec un « woh ohh » qui nous plonge tout de suite dans le bain. La chanson raconte un peu l’histoire du groupe, au moment où ils jouaient dans des clubs tel le CBGB, au début de leur carrière. Une chanson entraînante avec ses « woh ohh » et un « New York Hard Core » repris en chœur.

Braveheart est comme son nom ne l’indique pas un petit interlude de 45 secondes sans grand intérêt. Bent Outta Shape, un des titres le plus rapide sur ce disque nous amène déjà à Lowest Common Denominator, Good Cop et Lifeline aux rythmiques efficaces et aux sonorités Punk affirmées. Watch It Burn et Waiting For The Day rentrent vite dans la tête, avec des refrains faciles à chanter. Long As She’s Standing et Nobody Rules reprennent et améliorent la recette avec un Punk Hardcore plutôt souverain. L’album se termine déjà sur Dirty Money, puissante et rapide. Une chanson au refrain entêtant qui a un air de déjà entendu quelque part.

En conclusion, on peut dire que le dernier album des Sick Of It All n’a rien à envier à ses prédécesseurs, loin de là. Dans la pure lignée de ce qu’ils ont déjà produit dans le passé, l’album sonne bien, fort, lourd. Rien de très novateur, mais tout est là pour passer un bon moment Hardcore comme on les aime. C’est du tout bon Sick Of It All à écouter de toute urgence pour les fans du groupe et du genre en général.

-oRio-