Plutonium Orange nous vient tout droit de Finlande. Ils évoluent dans un style que l'on pourrait qualifier de Stoner rock mélodique. Il s'agit entre autres du side project de Juha Raivo et de Pasi Pasanen (Swallow the Sun).
Tout d'abord, sachez que l'album Volume se veut clairement rock n roll (en effet, l'aspect Metal n'est pas ultra présent). Mais rassurez-vous, nous sommes quand même bien loin d'un Blink 182 ou autre SUM 41.
Dès la première piste (One of Us), on sent qu'il n'y a pas de chipotage, ça joue sur les rythmiques et les refrains. Les fans de prog peuvent aller se rhabiller. Le son est bon. Très clair, pas trop mixé. Ce n'est pas de la superproduction, voilà qui rajoute au côté simple (voire même parfois simpliste) des compos. On imaginerait presque les conditions d'un live en plein air.
La voix de Samuli Liekkinen est bien maîtrisée. Des passages énervés aux murmures, on sent les influences de rock anglais (l'ombre de Muse plane parfois au dessus des riffs carrément ricains). C'est d'ailleurs lui qui se charge des soli. Ces derniers sont bons, même parfois fort intéressants.
Mais Plutonium Orange, c'est aussi tout un tas de surprises. Par exemple, Bend. Un morceau très rythmé, rapide et heavy en même temps. Idéal pour résumer l'album. Nous retiendrons également le sympathique Wet Trails ainsi que 13 Minutes of Agony (sans doute le titre le plus Stoner de tout l'album, avec un son bien rond et une rythmique carrée au possible).
Sans aucun doute, cette musique est faite pour être jouée live et faire taper du pied. Si vous voulez un moment de détente Stoner rock, loin du metal traditionnel, jetez donc une oreille à Volume. Les autres se contenteront d'une première partie ou d'un set en ouverture de festival.
Crowley