Qui ne connaît pas Udo Dirkschneider, le mythique chanteur d’Accept ! Sa carrière solo entamée depuis 1987 avec Animal House se poursuit ici avec, déjà, son 12ème album solo Dominator. Ses albums se suivent .. et se ressemblent, mais de Dominator est un excellent cru, digne d’un Accept, c’est certain.
On a bien affaire à du heavy allemand, c’est certain. Le son de cet album et certaines mélodies me font vraiment penser au tres bon No World Order de Gamma ray, et ça ressent dès la première chanson, The Bogeyman, avec son riff lent et lourd, chanson qu’on se prend de face et qui s’enchaine directement avec Dominator, loin d’etre original, mais c’est très efficace! Typiquement acceptien, Black and White nous fait bien headbanger et taper du pied, que des bons riffs, comme celui d’Infected également qui poursuit l’album avec entrain. Heavy Metal Heaven et Doom Ride sont dans la meme veine et toujours pas de temps mort sur cet album. Stillness of Time, très belle chanson avec une jolie intro au piano fait office de ballade plutôt sympa à écouter. Mais la suivante, une de mes préférées, car sans doute plus originale, assez dansante, me faisant penser à Lordi par son refrain, il s’agit de Devil’s Rendezvous, très bonne surprise pour moi. Pleasure in the Darkroom revient ensuite dans la tradition germanique avec son riff saignant, et pareil pour Speed Demon qui porte bien son nom et possède un solo de style Helloween. Et pour cloturer cet album, une ballade agréable a écouter mais qui n’ajoute rien à l’album Whispers in the Dark.
C’est donc vraiment un tres bon album, qui me donne envie d’une reformation d’Accept, mais bon .. ce n’est plus à l’ordre du jour. Donc rabattons-nous sur U.D.O.et sa dernière progéniture qui nous montre bien que le heavy est loin d’être dépassé et enterré !
Olivier