My Dying Bride - For Lies I Sire
Peaceville Records

Formé à Liverpool en 1990, My Dying Bride est à l’origine du “Big Three” formé également par Paradise Lost et Anathema qui constitueront les maîtres du genre doom-death lyrique.

Après avoir sorti en 2006 A line of deathless kings, album très poussif, on sentait un My Dying Bride dépourvu d’originalité. Alors est-ce qu’en 2009 avec For Lies I Sire on allait encore écouter les pleurnicheries que nous lance Stainthorpe depuis quelques années ? Heureusement pour nous, il n’en est rien. On retrouve un My Dying Bride au bord du gouffre ; dans cet élan de désespoir, le combo anglais montre toute la magie qui lui faisait défaut depuis une décennie. On réécoute un chant clair de Stainthorpe qui nous récite ses amours perdues. Les riffs lourds et lancinants nous glacent le sang. On a même droit à un retour aux sources death avec le morceau A Chapter in Loathin. My Dying Bride veut visiblement faire un retour en arrière avec la réapparition du violon qui permet de sombrer dans un romantisme noir, ce qui nous rappelle un certain The Angel and the Dark River (NDLA : opus sorti en 1995 et considéré comme un chef-d’œuvre pour les fans du genre).

Vous l’aurez compris, il s’agit d’une belle offrande des anglais. On peut clairement parler de résurrection du groupe le plus imposant de la scène doom-death lyrique.

Jérôme