Bang Your Head 2018 - 12-13-14/07/2018

  

Une fois de plus, nous voici à Balingen pour un Bang Your Head haut en couleurs et en chaleur cette année. On a eu chaud, très chaud.. mais ne nous plaignons pas, c'est bien mieux qu'une tempête allemande. Cette année pas de Warm Up pour nous (apparemment c'est le cas chaque année, donc on se demande pourquoi ils nous laissaient rentrer chaque année.. ce n'est pas grave, c'est l'occasion de suivre le match de foot à la place (et oui, nous sommes en pleine coupe du monde). Et on en profite pour se reposer un peu avant ces 3 jours de folie.

  

Réveil tôt en ce jeudi matin pour accueillir le premier groupe et découvrir les non-changements du festival (ce qui nous arrange plutôt bien). Le premier groupe prévu ayant annulé, c'est Black Diamonds qui se charge de les remplacer, et les Suisses s'en sortent assez bien, nous distillant du bon hard rock teinté de glam, quoi de mieux pour se réveiller et se mettre dans l'ambiance directement. Peu de monde encore sur le terrain, mais les présents savent pourquoi ils sont là et c'est tant mieux ! On en redemande même tellement c'est bien interprété. C'est bon, nous sommes réveillés !


On reste en Suisse avec Burning Witches (enfin, on est malgré tout au Bang Your Head), cinq filles assez sexy qui nous offrent du heavy metal burné digne d'un Judas Priest remis à jour. Et on aime ça, tant physiquement que musicalement. Bien sûr on peut se demander si ça avait été cinq gars, si le groupe aurait autant de succès.. sans doute pas, mais ne gâchons pas le plaisir, c'est excellent, c'est rythmé, c'est péchu, c'est mélodique. Un groupe qui a un grand potentiel, c'est certain, et nous les reverrons certainement !


Nous avions déjà vu Eclipse l'année passée dans la Halle, et les revoici en plein air. Comble du hasard, la veille nous tombons sur le guitariste en visitant un château aux alentours du festival, l'occasion de papoter un peu. Pas de gros changement de setlist, un set carré, au point, rempli de refrains entêtants, un frontman au top, bref un groupe qui mérite sa place sur une affiche pareille (et bien plus haut ..). Et même deux années d'affilée ne suffisent pas, on aimerait encore bien les revoir en 2019 (on me dit dans l'oreillette que ce n'est pas possible), dommage, mais vivement les revoir, malgré tout !


Je n'avais encore jamais vu les Finlandais de Reckless Love et c'est chose faite et je ne suis pas déçu. Pour ceux qui auraient loupé un épisode, le chanteur a officié chez Crashdiët pour leur deuxième album, donc ce n'est pas un débutant (tout comme le reste du groupe). Avec un côté un peu plus pop, ce n'est pas désagréable, bien au contraire, et la foule en redemande également, des mélodies qui ne peuvent pas être plus efficaces ! Décidément ce festival commence sur les chapeaux de roues, et toujours pas le temps d'une pause pour manger !


Un canard géant sur scène, pas de doute, c'est bien Alestorm qui joue ! Un groupe qui ne se prend pas au sérieux, à la limite du kitsch (ou complètement kitsch), on aime ou on n'aime pas, mais ce qu'ils font est efficace. Et pour les avoirs vus dès leur début, ils ont bien progressé, et c'est toujours un bonheur de les voir (le public est un peu moins folk cette année, donc il y a un peu moins d'ambiance que prévu), du folk des plus festifs qui met tout le monde de bonne humeur (même avant de manger) !


On change totalement de registre avec Exodus, tout en délicatesse et en finesse, du thrash américain qu'on a déjà eu l'occasion de voir ici, il y a quelques années, et ça marche. Du thrash de qualité mené par Steve Souza (et amputé de Gary Holt bien sûr, toujours chez Slayer), qui réveille le public après le groupe au canard géant ! Riffs acérés, quelques mélodies et beaucoup de rythme, on n'est jamais déçu avec Exodus, ce qui achève de nous mettre en appétit, et on décide de faire l'impasse sur les deux groupes suivants.


Premier concert dans la Halle pour nous avec Refuge, l'ancien line up de Rage (mais Rage existe encore sous sa forme actuelle bien sûr), avec Manni à la guitare et Chris aux fûts. Des classiques du groupe bien sûr, mais également des chansons de leur premier album dans la même lignée, ce qui est tout à leur honneur. Petit côté rétro (avec quelques années de plus bien sûr), mais quand on aime les premiers albums de Rage, c'est un bonheur ! Ça nous permet de donc de les voir deux fois plus souvent en alternance avec Rage, et ce n'est pas pour nous déplaire, surtout après la prestation de ce soir, on en redemande !


On change de sexe pour suivre avec THE Metal Queen, la seule et unique Doro ! On a beau l'avoir déjà vue et revue des dizaines de fois, elle nous surprendra toujours par son charisme et son punch sur scène, aidée par ses 4 musiciens habituels, c'est une bonne heure de heavy avec tous ses hits qui défilent. Tout le terrain est conquis, et elle n'a plus rien à prouver mais donne son maximum comme si sa vie en dépendait en arborant son légendaire sourire. Rien à redire, quand ça se termine on en voudrait encore et toujours comme si ça ne faisait que commencer !


Petit tour rapide à la Halle pour Skeletonwitch (et surtout profiter des toilettes de la Halle), je ne connaissais pas et m'attendais à quelque chose de beaucoup plus calme, et c'est une déferlante de brutalité ... j'avoue je n'accroche pas du tout (ou alors c'est dû au son de la Halle), mais pas grave, nous retournons dehors pour la première tête d'affiche de ce festival et laissons les fans dans la Halle (une autre occasion de les revoir se présentera sûrement).


Et en effet, première tête d'affiche de ce festival après une longue journée haute en qualité et en virtuosité. On les a déjà vus (ici et ailleurs), mais vu leur longévité et leurs prestations et gestions de la scène, c'est un réel plaisir d'accueillir nos 5 Suédois un peu moins permanentés qu'auparavant mais non moins bons. Vous avez deviné, il s'agit d'Europe mené par un Joey Tempest qui ne quittera son sourire sponsorisé par Colgate ! Le début du set est composé de quelques titres du nouvel album, mais très vite on dérive vers les classiques et la foule malgré la fatigue et la chaleur de cette première journée apprécie et le montre assez fort ! Ce concert passe trop vite tant on se laisse porter par toutes ces mélodies et ses hymnes connus, et il est temps de terminer et d'évacuer la plaine pour les deux concerts dans la Halle.


On commence un peu à fatiguer, mais nous n'allions pas manquer Amaranthe (oui, on reste en Suède) avec leur style original à trois chanteurs et sur léger fond d'électro popisante. Et l'ensemble prend bien, je les suis depuis 2011 (et leur première partie de Hammerfall) et ils ont pas mal évolué, certes certaines chansons se ressemblent, mais c'est le cas pour pas mal d'autres groupes. L'ensemble est efficace et bien carré, et l'utilisation de samples judicieuse. La salle se vide petit à petit, mais l'heure y est bien sûr pour quelque chose et certainement pas la qualité du show, rien à redire, vivement les revoir en étant un peu moins fatigués !


La salle continue de se vider pour ce groupe qui porte bien son nom et que je connais très mal, Insomnium. Beaucoup de fumée, je m'attends a du doom, et il s'agit d'un mélange de pas mal de style, dont le doom, mais aussi le death mélodique et une légère pointe de folk, certains passages me faisant penser à du Wintersun. C'est assez sympa et l'ambiance de salle tardive se prête bien à ce style. C'est sur ces notes que je décide de rentrer au campement pour prendre un peu de forces car il reste encore deux journées bien remplies. Et comme d'habitude nous avons choisi un coin du camping assez animé, mais la fatigue aura malgré tout raison de nous après de longues minutes ..

  

Réveil difficile, et nos amis allemands qui faisaient la fête la veille semblent déjà debout (ou encore debout, on ne le saura jamais), le temps de s’apprêter vite fait et nous revoici sur le terrain pour Alpha Tiger. J'ai eu l'occasion, il y a quelques années, de partager la scène avec eux lors d'un petit festival dans la région liégeoise, et j'en gardais de très bons souvenirs, c'est donc l'occasion de les revoir ici, sur une scène légèrement plus grande ! Et quel spectacle de grand matin ! Le public ne répond pas encore très présent (beaucoup plus au camping ou au supermarché), mais quel concert, la journée s'annonce excellente !


Ça ne traîne pas et on enchaîne avec les Canadiens de Striker, et leur heavy surpuissant, un vrai plaisir à la voir et les entendre, et ils partagent bien leur bonheur également. C'est propre et carré, et on ne s'en lasse pas. Cette édition 2018 est assez incroyable et variée, mais le style de prédilection du festival (le hard heavy) est tellement bien représenté, avec tant de groupes de qualité. Rappelons, que c'est l'édition des 20 ans du festival open air (on avait fêté les « vrais » 20 ans il y a quelques années), et chaque année anniversaire a son lot de suprises ! Et cette année ne fait pas exception.


Je ne connaissais absolument pas le groupe suivant, mais quelle claque ! Je dirais bien .. un monument ! Puisqu'il s'agit de Monument, des anglais très inspirés par Maiden, c'est certain. Ce n'est peut-être pas le plus original, mais qu'est ce que c'est bon !! et vraiment bon ! On a l'impression de se retrouver catapulté dans une Delorean en direction du début ou du milieu des années 80, et ce n'est pas pour nous déplaire. Riffs, mélodies, refrains de fou, que du bon, on retiendra ce nom pour les suivre, c'est certain ! Une des grandes découvertes du festival pour ma part !


On repart aux États-Unis pour le trio suivant, Night Demon, déjà vu il y a quelques années dans la Halle, et même si cette scène parait un peu grande pour deux personnes en avant, mais la musique suit bien. Cela me laisse un souvenir un peu moins grand que le groupe précédent (ils m'ont marqué), mais leur heavy passe bien, sans être le plus original (toujours une petite préférence pour le heavy anglais et allemand), mais un bon show.


On reste dans le même pays avec nos amis de Jag Panzer, le groupe mené par Mark Briody et Harry Conklin, et quel groupe mythique ! Déjà présent il y a quelques années (dans la Halle aussi) ce groupe est toujours aussi bon en live, excellent heavy avec de très bons riffs et des refrains qui restent en tête. Ça fait plaisir de les revoir en plein air ! On profite des deux groupes suivants pour aller manger un morceau (cinq groupes ça creuse ! ), histoire de revenir en forme pour le reste de la journée qui finit tard !


On profite des deux groupes suivants pour notre pause manger habituelle, ça nous fait du bien après un enchaînement de cinq groupes non stop. On les entend de loin, et ça n'a pas l'air mal. Quand nous revenons sur le terrain, un peu de black metal nous attend, et tous les fans de Immortal sont au rendez-vous, puisqu'il s'agit de Abbath. Le chanteur et son célèbre maquillage (qui ressemble fort à un croisement entre Kiss et un panda ..), pas l'idéal avec la température caniculaire .. mais ça a l'air de tenir et c'est tant mieux. Un show complet de black, pas spécialement notre truc, mais l'ensemble est sympa et tient la route et ça change du hard rock !


Les vétérans New-yorkais de l'usine à riffs, j'ai nommé Overkill ! Avec ce groupe, aucune surprise, il y aura du riff, et du riff et encore une abondance de riffs, et de qualité. Ratissant sur l'ensemble de leur carrière, c'est toujours agréable de revoir Bobby et ses acolytes, toujours plus en forme que jamais, chacun assurant son job au maximum. Quel concert, et le public le rend bien, ça pogote, ça slame, .. la sécurité semble parfois un peu débordée, mais quelle ambiance ! Du grand Overkill comme on les aime !


Un petit tour rapide par la Halle pour un peu de glam, avec les Suédois de Crazy Lixx. Troisième fois que nous les voyons dans ce même festival depuis 2013, mais on ne va pas se plaindre (à part que l'horaire n'est pas le meilleur pour eux), mais les fans répondent présents en nombre et en bruit. La Halle est bien remplie et ça se ressent, il fait chaud, et ça n'arrête pas nos amis du Nord plus en forme que jamais, leur glam est vraiment excellent, et nous avons hâte de découvrir leur prochain album !


La tête d'affiche du jour arrive enfin, déjà vue elle aussi sur ce même terrain (et ailleurs bien des fois également), mais un groupe de cette qualité, au plus on les voit, au mieux on se porte, et quelle claque on va prendre avec Accept. Aussi bien leur dernier album que les anciennes chansons, tout y passe, sorte de best of live. Un Pandemic qui découpe, un Hellfire qui assomme, un Balls to the Wall qui encastre, un Burning qui rôtit, un Fast as a Shark qui déchiquette ou encore un Metal Heart qui rassemble tout le monde, cette set list est excellente du début à la fin ! Wolf mène sa barque fièrement et quel plaisir ! Le concert de l'an passé avec l'orchestre (à Wacken) était déjà d'un haut niveau, ici c'est une locomotive qui déboule tout simplement ! On n'en ressort pas indemne, mais c'est encore loin d'être fini ... encore deux groupes !


Nous n'allons certainement pas rater Annihilator, on aurait préféré les voir sur la grande scène dehors, mais pas grave, le groupe de Jeff assure toujours un max, et ce concert ne fera pas exception ! Et surprise (ou cerise sur le gâteau), on a même droit à Randy Black (ancien batteur, ex-Primal Fear, actuel Destruction), qui vient jouer sur une chanson de son époque, que demander de plus ! Comme d'habitude, on prend notre pied, Set The World on Fire, King Of The Kill, Alison Hell, etc .. que du bon !


Vient ensuite le dernier groupe de cette journée, Primal Fear, et les connaissant bien, je ne peux pas rater ce concert bien évidemment, la machine de guerre allemande est lancée avec un Ralf très en voix, un Mat martelant sa basse sur les rythmes d'un Francesco sur ses fûts. Et que dire de Tom et Alex dont le duo dure depuis quasi 30 ans dans divers groupes. Encore un best of live, dommage que la Halle se vide avec l'heure tardive, mais ce n'est pas grave, nous n'en profitons que mieux ! Et c'est sur ces dernières notes de metal allemand que nous quittons le terrain pour aller profiter de quelques heures de sommeil !

  

C'est sur les notes du premier groupe de la journée que nous ouvrons les yeux, presque prêts à attaquer cette dernière journée sous le soleil. Cloven Hoof est sur scène lorsque nous arrivons sur le site, avec leur heavy sympa. Ils sont issus de la NWOBHM et ça s'entend, le metal anglais a sa marque de fabrique. C'est sympa, mais pour être honnête, on se rend compte pourquoi certains groupes de cette vague ont bien percé (Maiden pour ne pas les citer) et pourquoi certains en sont encore à jouer en début d’après-midi. Simple constat, mais on passe un bon moment malgré tout, ça nous prépare pour la suite.


On reste dans cette même vague avec Tygers of Pan Tang, déjà vu dans la Halle il y a quelques années, ça n'a pas changé, mais toujours bien de les revoir sur une scène plus grande. On passe également un excellent moment, quelques mélodies sans prétention, qui restent en tête (le temps du concert). Je les classe dans la même catégorie que le groupe précédent, en me disant toujours qu'il manque ce petit quelque chose qui fera que ...


Pour changer, ... on reste encore avec la NWOBHM (et oui, c'est aussi une des marque de fabrique du Bang Your Head) avec les Anglaises de Girlschool, le plus ancien groupe féminin encore sur les routes. Souvent comparées à Motörhead, le show est excellent, et le résultat monte d'un niveau (comme la température qui est de plus en plus étouffante), alternance de chansons plus anciennes et de titres récents, ce concert passe assez vite et on en sort heureux. Petit break après trois groupes de la NW, un peu de changement s'impose !


Partons au pays du soleil levant, avec cette légende déjà vue il y a quelques années, j'ai nommé Loudness, quelle claque ! Le quatuor arrive toujours sur scène comme s'ils allaient s'excuser, tout humbles qu'ils sont. Ils font fort, et ce show est tout simplement magique. Ce groupe est tellement sous-estimé, et mériterait bien plus, leurs chansons sont magnifiques, les mélodies, les solos, tout .. du grand metal ! Je regrette tellement de ne pas avoir pu les voir plus souvent, espérons un peu plus de tournées sur le continent européen !


Un petit tour dans la Halle pour boire et reprendre un coup de chaud (c'est un véritable sauna ..), pour Mystic Prophecy. Je ne les ai vus qu'une seule fois pour la tournée avec Powerwolf il ya quelques années. Le concert commence dans une Halle quasi vide et se termine dans une salle remplie et conquise ! Leur metal est accrocheur et efficace, le petit défaut, les chansons se ressemblent un peu trop, mais l'ensemble donne bien et on espère pouvoir les voir sur la grande scène prochainement !


Repartons en extérieur, au pays du Lego cette fois, avec Pretty Maids, qui nous propose une tournée spéciale Future World, et l'album joué en intégralité ! Leur meilleur album (pour ma part), donc je suis aux anges, et ce, dès les premières notes. Cet album est magistral et son interprétation live est un pur bonheur, tant de bonnes chansons que je n'avais eu la chance d'entendre en concert ! Puis changement de backdrop et le reste du concert arrive avec quelques chansons récentes et le duo Back to Back / Red Hot and Heavy pour finaliser tout ça ! Chaque concert de ce groupe que je vois est un pur triomphe !


Que dire de la tête d'affiche.. on les avait déjà vus quelques fois, mais jamais en tête d'affiche, et pourtant ce groupe encore peu connu il y a quelques années est en train de monter album après album, et quelle baffe on reçoit. Rien que le décor est tout à leur image, c'est théatral, c'est grandiose, c'est du Powerwolf, chaque musicien remplit son rôle, le claviériste vient haranguer la foule dès qu'il ne joue pas, les deux guitaristes enchaînent les mélodies et les solos, le batteur assure comme jamais, et le chanteur est plus en voix que jamais. C'est parfait, soyons honnêtes ! Certains pourraient reprocher de mettre un jeune groupe en tête d'affiche, mais n'oublions pas que d'ici quelques années, il n'y aura plus d'anciens groupes, alors oui, cette place est méritée !


Comme c'est la tradition chaque année, il reste un ultime groupe (dans la Halle) pour clôturer ce festival, les Suédois de Crashdïet qui reviennent avec leur nouveau chanteur (oui le quatrième déjà). Pas encore 100% à l'aise sur scène, il se débrouille assez bien, parfois un peu de fatigue dans sa voix, mais ne gâchons pas notre plaisir, c'est toujours un bonheur de les revoir et entendre des chansons de Sleaze qui font du bien aux oreilles. Peu de monde dans la Halle (le problème du dernier groupe), mais les gens présents les acclament comme il se doit !

  

Une édition de plus du Bang Your Head qui s'achève, le sixième pour nous déjà. Il aura fait chaud (mais ça reste toujours mieux que de la pluie, c'est certain), une excellente affiche, de nombreux groupes déjà vus, certains nouveaux pour nous, et un ensemble au top qui nous fera revenir l'an prochain, c'est certain !

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Olivier & Jools