Bang Your Head 2017 - 12-13-14-15/07/2017

  

Une fois n'est pas coutume, après quelques jours de vacances entre Stuttgart et Munich, notre pèlerinage annuel du sud de l'Allemagne au Bang Your Head Festival est sur le point de démarrer, une affiche alléchante comme chaque année, de bonnes têtes d'affiche, des anciens groupes que l'ont voit rarement, de jeunes groupes et surtout beaucoup de découvertes. Bien sûr, c'est toujours l'occasion de revoir des têtes connues, passer du bon temps et s'amuser. La météo est une loterie chaque année, et nous avons droit à du soleil, de la pluie, puis du soleil et de la pluie etc ... un mix ! A peine installés et un peu reposés, il est déjà temps de nous rendre dans la Halle, le premier jour étant toujours reservé au Warm-Up avec cinq excellents groupes.


C'est Stormwarrior qui a l'honneur d'ouvrir le festival cette année, groupe allemand, donc en terre conquise, fort de ses hymnes de guerres et de chevaliers, sorte de Manowar allemand. Ayant déjà vu le groupe lors de leur tournée avec Powerwolf, c'est un plaisir de les revoir, malgré la tâche difficile d'ouvrir un festival, mais le public est au rendez-vous, juste un peu calme au début, Valhalla sur scène est magnifique. Le quatuor s'en sort avec les honneurs, et prochaine fois, on les veut sur la grande scène.


Du heavy au passe au power avec Bloodbound, des Suédois souriants fans de dragons et autres animaux de fantasy. Le chanteur arrive sur scène avec ses petites cornes qui font leur effet ! Et s'en suivent 55 minutes de pures mélodies reprises en chœur par la Halle, enfin par les connaisseurs. J'attendais Moria avec impatience tant je suis fan de cette chanson (en bon fan de Tolkien), et je ne suis pas déçu, cette petite heure passe trop vite et on en redemande .. mais ça sera pour une prochaine fois, certainement !


Angel Dust suit avec leur heavy-power (après l'un et l'autre, un petit mélange), je connais très mal le groupe, n'ayant qu'un seul disque d'eux, mais j'ai cette impression qu'il manque quelque chose, non pas que cela soit mauvais, bien au contraire, c'est bon, mais il manque ce petit quelque chose qui fait que cela reste en tête. Un peu du mal à accrocher (peut-être le fait de ne pas être trop cloisonné dans un seul style), mais une chose est sûre, je me pencherai très prochainement sur la discographie du groupe, pour savoir si ce n'était qu'un faux pas en live ou juste moi qui n'accroche pas au groupe !


On passe aux choses un rien plus sérieuses avec Sanctuary, les Américains déjà vus il y a quelques années, mais sur la grande scène. J'ai toujours préféré ce groupe à Nevermore (l'un est né des cendres de l'autre), et c'est un plaisir de revoir ce groupe plus ancien, même si leurs dernières chansons sont beaucoup plus bourrines ! Mais voir Warrel Dane sur scène est un bonheur, un compacté d'énergie rempli de charisme. Tous leurs grands titres y passent, et que dire de Battle Angels, une merveille. Et c'est avec Taste Revenge que ce concert se termine, 1h30 qui passe comme rien, on en voudrait encore, mais ne nous fatiguons pas, il y a encore 3 jours après ça !Un concert qui restera dans ma mémoire, puisque le dernier vu avec Warrel Dane, disparu depuis, beaucoup trop jeune... mais on en gardera tous un beau et grand souvenir !


Et pour terminer cette première petite journée (ou soirée), Death Angel, du bon heavy thrash américain, habitué du Bang Your Head aussi (mais en scène extérieur). Les titres s'enchaînent comme une machine de guerre bien huilée, en passant par une petite pause (une reprise de Black Sabbath, époque Dio, c'est original), et de Ultra-Violence à The Moth, c'est un rouleau compresseur qui traverse la Halle, c'est encore plus impressionnant en intérieur. Il est déjà 2h du matin lorsque le concert se termine, nous qui voulions aller dormir tôt et prendre des forces, c'est raté ! Mais c'est pour une bonne cause bien sûr ! Après nous rejoignons notre campement pour quelques heures de sommeil, la journée du lendemain sera bien plus longue !

  

On se réveille difficilement et il est déjà temps de rejoindre le site du festival pour cette première journée en plein air et très peu de monde est présent pour accueillir les Américains de Killcode. Le soleil nous dore, mais l’ambiance n’est pas (encore) à son comble. Soulignons tout de même la super reprise de Dee Snider, mais une mise en bouche sympathique pour attaquer cette journée.


On enchaîne directement avec les Polonais de Crystal Viper, écoutés souvent en cd mais jamais vus en live. Le public acclame la superbe chanteuse pleine de peps. Le set vitaminé se termine par une reprise de Grim Reaper.. Marta Gabriel lâche sa gratte pour susciter la participation de la foule, à présent massée devant la scène. La voix rocailleuse nous emporte au gré des riffs bien lourds. Dans l’ensemble, le groupe polonais nous a offert une très belle prestation.


S'ensuit Toxic, que je connais très mal, le temps de faire quelques photos et nous décidons de faire un tour du site, peu de changements voire quasi aucun, mais pourquoi changer quand tout fonctionne, mais toujours peu de monde à cette heure ci, espérons que ce n'est pas un manque de succès du festival (ou trop de festivals aux même périodes), ça serait dommage, car c'est un des meilleurs dans le style...


On change totalement de style avec un concert très épique qui nous est proposé à présent. Malgré la chaleur, les membres de Glory Hammer arborent leurs costumes. Le show est parfaitement ficelé, l’ordre des chansons réfléchi, ainsi que les interactions avec le public. Le charismatique chanteur ne laisse rien au hazard et réussi même à se faire achalander des bières pour tout le groupe. Christopher n’est pas là, mais son remplacement à été organisé. Le claviériste, déguisé en Merlin, assure ! Au son des solis metallisés et les sons d’orgue, la foule prend un bain de soleil, qui tape. Du coup, la bière coule à flot et nous permet de digérer.


Venus promouvoir la sortie de leur tout nouvel album, les Allemands d'Orden Ogan nous offrent un show enflammé. Et pour cause, ils sont en forme ! Leur énergie, conjuguée à une excellente setlist assurent l’ambiance. Pas mal de nouveaux titres, mais les classiques comme We Are Pirates aussi bien sûr, beaucoup de pyrotechnies, un grand show qui espérons le, la prochaine fois, aura lieu plus tard, histoire de mieux profiter des multiples éclairages. Mais ce concert est tout bonnement magnifique, un groupe qui devient à chaque fois meilleur que l'année précédente !


Slaughter arrive ensuite, le groupe de Mark Slaughter bien sûr ! Les grands classiques ont été joués, accompagnés d’un public en délire. Le chant alterne entre titres en solo et titres avec la participation de la gratte. Le chanteur n’hésite pas à animer le show en lançant son pied de micro à son batteur, offrant des onglets à profusion. Le batteur assure le show à lui-seul en jouant des pieds et des mains et en sautant partout. Un concert haut en gesticulation et en hard rock américain comme on l'aime !


Il est temps de se diriger vers la Halle pour le premier concert en salle du jour, Eclipse. Le groupe suédois nous a présenté de chouettes morceaux, avec un frontman sautillant, des mélodies endiablées, des refrains qui nous restent en tête, que du bon. Concert un peu intimiste, beaucoup de gens étant restés à l'extérieur pour le groupe suivant, mais tant pis pour eux, ils ont raté quelque chose et non des moindres ! A revoir en extérieur certainement !


Venom revient avec son black metal d'époque et nous a présenté des morceaux un peu répétitifs, mais de quoi assurer leur réputation tout de même. Ce groupe légendaire sait comment s’y prendre pour satisfaire le public ; c’est indéniable ! J'ai toujours eu un peu de mal à accrocher au style du groupe (un peu lourd et répétitif), mais c'est bon, et les gens ne s'y trompent pas et les acclament à leur juste valeur !


Et nous revoila déjà à nouveau dans la Halle pour Demon, que je ne connais que de réputation. Le show très carré de nos 5 musicos est sympathique pour entamer la soirée. Les lights apportent une autre dimension au jeu de scène, tout comme le clavier qui plante le décor sonore. La halle est remplie, et chante en chœur ! Voici donc un bon moment de fraîcheur, à l’ombre, après cette journée au soleil et aux flammes. Nous profitons de Satyricon pour nous reposer un peu et nous sustenter pour prendre des forces pour la fin de journée !


Nous restons donc dans la Halle avec Månegarm, ce mix de folk metal et de death qui nous berce pour la suite de la soirée. Il ne s’agit pas d’une présence scénique d’enfer, mais ce groupe a son public, qui chante au gré des titres. Le quatuor assure par des morceaux folks entraînants. Le chanteur alterne chant clair et growl par intermittence. Les musiciens sont bons et chantent d’une voix commune. La quatrième chanson réveille la foule, c’est notre coup de cœur au sein de l’équipe, pour la partie folk ; l’autre partie préférant le heavy de Saxon. Il y a pas mal de contretemps ; le batteur assure derrière les fûts ! La setlist est judicieuse car elle alterne des morceaux calmes-plus « barbares ». Quelques riffs nous font penser à Parkway Drive. Ce groupe d’expérience ne montre pas une présence scénique très spitante ; c’est assez statique, à part lors d’un échange de musicos en fin de set.


Il est déjà temps d'accueillir la tête d'affiche de cette journée et comme d’habitude, nous ne sommes pas déçus de la prestation de Saxon, groupe plus qu’incontournable en festival. La setlist a commencé par Battering Ram et terminé par Denim & Leather. Le bassiste ne tient plus en place ; et le groupe est très en forme. Notons qu’un magnifique aigle lumineux en métal orne la scène allemande, comme souvent lors de leurs prestations en festival. La déco met réellement en valeur prestation de nos Anglais, accueillis comme des princes de la nuit. On le reverra sûrement dans deux ou trois, mais ce ne sera que plaisir garanti !


Une des surprises de ce festival ensuite avec les 2 guitaristes de Mercyful Fate et King Diamond. Denner et Shermann. Le show très sympathique est assuré grâce aux musiciens qui savent ce qu’ils doivent faire pour captiver le public : un bassiste très dynamique, un chanteur charismatique aux airs de Rob Halford. Les deux gratteux alternent entre des chansons classiques, des reprises de Mercyful Fate et de leur album. Malgré leur manque de mouvement sur scène, le show est efficace, alternant rythmes et solos avec brio.


Et on termine cette journée avec Sepultura qui était, en résumé, BBB : brutal, bruyant et bestial. Tous les classiques y passent, on sent le public un tout petit peu trop calme, mais vu l'heure et la chaleur de la journée, c'est normal aussi, mais ils tiennent jusqu'au bout malgré tout, et c'est notre cas aussi, mais nous retournons ensuite dans notre tente, car le festival est encore loin d'être fini et nous sentons un peu de fatigue arriver (c'est ça ausi les vacances)!

  

Un lever difficile nous fait rater les deux premiers groupes (que nous entendons en déjeunant), mais je n'allais pas rater ce groupe ! Le Grim Reaper de Steve Grimmet nous a partagé un très bon set, alternant les anciens morceaux et les nouveaux. Le chanteur assure le show, même avec la mobilité réduite, moyennant quelques aménagements (micro, casque, …), il s'agit en effet de son premier concert depuis son accident, et quel courage malgré la souffrance visible. Don’t talk to strangers (DIO) et See you in hell my friend, leur chanson à succès font vibrer les tympans et les cœurs. Nous en avions déjà eu un avant-goût avec Crystal Viper hier… Je n'avais jamais eu l'occasion de le(les) voir auparavant, mais ce concert fut une vraie leçon de courage, de bravoure et d'épopée métallique remplie de nostalgie !


Avec Lee Aaron, c’est un vent frais du Canada qui s’invite sur le sol allemand. La frontwoman n’est plus toute jeune, mais pourtant elle assure ! Il s’agit ici d’un show bien ficelé, grâce aux mucicos plein d’énergie qui assurent eux aussi l’ambiance. Visiblement, la foule est en feu et est ravie de voir le groupe tourner dans le pays où la bière coule à flot. Il n’y a qu’à voir la file qui attend sa dédicace dans la halle. Malgré les âges, les Allemands peuvent attester de la fraîcheur scénique de notre chanteuse.


Comme son prédécesseur scénique, ce groupe ancien n’est pas le moins pêchu. La super voix du chanteur reprend les mélodies des années 80 qui bercent les festivaliers. Malgré les années, Todd a conservé tout sa tessiture. Les guitaristes sont loin d’être des manchots. Côtés classiques, on peut reconnaître Sword & Tequila, Thundersteel. En résumé, Riot V c’est un groupe de musiciens en grande forme, qui utilise la scène à bon escient (et depuis la disparition du guitariste fondateur, ils perpétuent la tradition avec grande qualité!).


Cette fois, c’est un show tout en gestes qui nous attend. On peut voir de loin qu’il s’agit de Bob Catley derrière le crachoir. La pluie fait malheureusement son arrivée et notre photographe doit couvrir ses outils ; la rédactrice range son calepin. Tous deux s’abritent ….De retour dans la fosse, on a droit à tous les classiques de Magnum, de quoi ravir les écoutilles. La foule est restée en masse depuis l’épisode de pluie. On voit que les amateurs des années 80, voire 70 répondent « présent » à l’appel de leur musique favorite, et cette voix reconnaissable entre mille me touchera toujours par son timbre si particulier et agréable !


Premier concert dans la Halle avec Almanac, c’est un concept plutôt original qui allie deux chanteurs et une chanteuse (on reconnait d'ailleurs David Readman et Andy de Brainstorm notamment). La batterie les soutient à fond dans leurs efforts. En fait, du côté scénique il n’y a pas de trop soucis. Par contre, du côté compo, on va dire que cela ne casse pas la baraque, il manque un petit quelque chose, surtout lorsqu'on connaît le protagoniste créateur du groupe, Victor Smolski lui-même... mais ils feront certainement mieux la prochaine fois, on en est certain !


Envie d’entendre la voix d’AC/DC ? Alors Krokus va vous en faire profiter. Le chanteur de petite taille fait son apparition, porté par le soleil qui fait son grand retour. Le groupe n’a pas son Angus à la guitare, les Suisses s'en sortent très bien et je ne regrette pas de les voir ! Les lignes mélodiques restent cependant simplistes et accessibles. A nouveau on sent une petite fatigue du public (peut-être parti manger? ou amateur d'un peu plus de brutalité?), mais on prend notre pied (qui se tape au sol d'ailleurs) et c'est tant mieux !


On reste exactement dans le même registre avec Rose Tattoo, mais que j'ai trouvé moins varié que le groupe d'avant, je les qualifierais de AC/DC punk on va dire, c'est sympa, ça passe bien, mais en longueur je trouve ça un peu lassant, mais le public apprécie, même si les premiers rangs sont déjà là pour la tête d'affiche, ils restent polis ! Rien de particulier pour moi, mais juste un bon moment pour attendre la fin de journée.


J'avais déjà vu Mötley Crüe deux fois il me semble, et j'avais été déçu... ici regardons ce que Vince Neil pouvait nous offrir, donc j'attendais beaucoup de ce concert. Bien sûr une majorité de reprises de Mötley Crüe... Très répétitif. Rien de neuf sous le soleil, bien que le guitariste principal soit excellent, on remarque d'ailleurs que les trois musiciens sont les mêmes qui accompagnaient Mark Slaughter la veille. Une dame en tenue moulante apporte le micro après deux chansons, de quoi réveiller les festivaliers. La reprise Heaven & Hell de Dio, fait battre les cœurs, de quoi rappeler que nous regrettons tous son absence. Les autres classiques incontournables entendus sont : Kick Start my Heart, Wild Side, etc.... Ensuite, quelques reprises ont pu se faire entendre, comme Highway Star (Deep Purple). Vince Neil étant absent une bonne partie du show, le guitariste a dû prendre la relève et l’orga est venu présenter ses excuses. Il arrive en retard, arrête le concert plus tôt et s'absente quasi 30 minutes en milieu de concert ...il devient fonctionnaire , mais apparement tout ceci était prévu (on apprendra ça par la suite...). C'est dommage, nous terminons cette journée par cette note un peu mitigée ... de quoi rejoindre le camping et reprendre des forces pour la dernière journée !

  

Une fois de plus, nous avons un peu de mal à émerger (malgré le bruit de nos voisins allemands... qui ne dorment jamais faut croire .. du coup nous loupons les deux premiers groupes et nous arrivons sur le terrain pour Raven ! Ce groupe culte canadien nous a offert une prestation bien sympathique ! Les deux frères sont très en forme, et c'est un plaisir de les voir. Je n'avais jamais eu la chance de les voir en live, c'est chose faite, de grand matin certes, mais ça réveille !


Dans Diamond Head, on ne sait pas rester statique. Le besoin de bouger se fait vite ressentir…C’est pourquoi, le chanteur bouge pas mal sur scène. Les autres camarades font leur job, sans plus. La foule semble hermétique à la setlist, ou est partie faire le plein d’hamburgers et de bières ? Notons que le chant manque un peu de puissance et de justesse. Un petit peu déçu par ce groupe culte, qui est, rappelons le, une inspiration de Metallica (qui a repris des milliers de fois leur Am I Evil!), un jour sans dirons nous ....


Vicious Rumors reste un groupe très sympathique dans une affiche de festival. Il faut dire qu’au niveau de la présence scénique, le groupe assure ! A force de les croiser partout en dehors de la scène, il était temps de les revoir sur scène surtout ! Et ça déménage ! Un groupe sous estimé, mais quasi culte, depuis des années et qui comptent tellement de classiques, mais les Allemands ne s'y trompent pas et les acclament comme il se doit !


La setlist que nous propose Dokken pour ce Bang Your Head est très équilibrée. Le public est conquis car les glameux et amateurs de hard heavy s’en donnent à cœur joie. Le chant manque un peu de peps, mais le gratteux assure à merveille, tout en vitesse. Don Dokken a un peu vieilli et ça se ressent malgré tout, certaines chansons ont parfois du mal a être reconnues .. je suis un peu déçu du concert, mais bon, je voulais le voir une fois (ça aurait du être il y a 20 ans je pense ...) mais voila, ce ne sera pas mon meilleur souvenir de ce festival, c'est certain.


Il est temps du traditionnel passage dans la Halle, et cette fois pour The Unity, le groupe composé notamment de Michael et Henjo de Gamma Ray ! Donc une découverte pour ce projet parallèle (pendant que Kai est occupé avec Helloween). Le chant est très beau et montre la large tessiture du frontman, les mélodies sont intéressantes, quelques refrains sympas, c'est entraînant. C'est surprenant de voir Henjo jouer si tôt, mais il faut qu'ils se fassent un nom et c'est bien parti. A revoir prochainement !


On repasse en extérieur pour le Michael Schenker Fest, donc le concert du guitariste avec les différents chanteurs (un peu comme Axel Rudi Pell il y a quelques années), dont Graham Bonnet et Gary Barden notamment. La foule est massée devant la scène et compte beaucoup de monde. Graham B. chante un peu faux, mais les rythmes entraînants nous font vite oublier ce détail, et les soli de Schenker (frère de Rudolf pour les retardataires) sont magnifiques, l'occasion de repasser sur toute sa carrière en peu de temps ! Une belle pièce et ce début de soirée.


Les groupes belges jouant au Bang Your Head étant relativement rares, nous ne pouvions manquer le show diabolique d’Evil Invaders qui se déroule tout en fumée, comme à leur habitude. Les diablotins flamands arpentent la scène de tous côtés. Il est clair qu’ils ont conquis le cœur des Allemands. Leur heavy/speed/thrash fait le bonheur de toute la salle et cela fait plaisir a voir, enfin pour ce qu'on voit avec leur fumée ! Un rien trop malgré tout. Mais ne gâchons pas notre plaisir, nos petits belges à Balingen ont mis le feu (il n'y pas de ... sans ... hum) ! Vivement les revoir !


Et voila la tête d'affiche du dernier jour, nos amis suédois de Hammerfall. Le show commence en explosion et en lights pour donner le ton directement et on enchâine avec Riders of the storm qui met l’ambiance. S’en suit Bloodbound, Renegade et Let The Hammer Fall pour chauffer davantage les festivaliers. Le show est déjà assuré quand surgit Last man standing, morceau durant lequel le frontman joue avec son public : « Qui est le seul homme ou la seule femme ? ». Il fait place nette aux femmes du public, ce qui est plaisant dans ce monde masculin qu’est le métal. Le spectacle se poursuit par une alternance de flammes et de fumée et le groupe fait participer à mort le public. S’y ajoutent des violonistes, des guitaristes et d’autres pour assurer les chœurs et terminer le show en artifices. Un grand moment du festival, un concert qu'on aurait aimé un rien plus long encore !


Et pour clôturer ce festival, un peu de heavy avec Axxis et cette voix si aiguë de Bernhard Weiss qui ne laisse personne indifférent. Il bouge comme un gorille de part et d’autre de la scène. Notons que le light show est exceptionnel ! Il est tard mais quoi de mieux pour terminer, avec un long show, remplis de classiques, ils auraient même mérité une place sur la grande scène, une prochaine année certainement !

  

Et voila, cette cuvée 2017 qui se termine, il est temps de retourner pour une dernière nuit dans notre campement avant de tout remballer le lendemain pour quelques jours en Alsace. Un bilan satisfaisant, avec quelques déceptions, des découvertes, et beaucoup de bon temps passé en Allemagne. Et devinez quoi ? On y retournera en 2018 !!

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Olivier & Jools