Burning Rain - Burning Rain
Frontiers Records

Doug Aldrich rock et riff depuis longtemps, et il a accompagné de grosses pointures : DIO et le WHITESNAKE de Coverdale, pour ne citer qu’eux. En 1999 il fonde BURNING RAIN avec le chanteur Keith St. John, un premier album éponyme voit le jour. En voici la version remasterisée, agrémentée de deux titres supplémentaires, en fait deux des plages déjà entendues en version acoustique.

On trouve du rock carré à la AEROSMITH Smooth Locomotion, Superstar Train qui bénéficient d’une guitare incisive et d’une voix chaleureuse. Bref, ça fleure bon le rock burné des années ’70. L’introduction du Jungle Queen met en évidence la fabuleuse voix de St John. Puis la guitare explose et les deux occupent le devant de la scène. Après un trio énergique, la ballade électrique Making My Heart Beat avec refrain puissant. Du commercial comme il y en eu tant dans les années ’80. Mais dans le genre, l’énergie captive et le titre ne fait jamais bailler, ce qui dans ce registre précis, tient de l’exploit.

On retrouve un groupe nerveux sur Fool No More, mais chassez le naturel et le Serpent Blanc revient au galop, tant la parenté est évidente. Et pour ceux qui ont connu BADLANDS, de Jack E. Lee l’ex-gratteur de Ozzy Osbourne, ne pourront éviter de faire la comparaison sur Cherry Grove tant l’énergie déborde et que les jambes suivent le rythme. Impression qui ne change pas sur Can’t Cure The Fire. Qui dit deuxième trio énergie, dit deuxième ballade avec Cant’ Turn Your Back On Love, cette fois-ci nettement moins prenante et tout à fait quelconque.

On replonge dans l’énergie avec Heaven’s Garden et un encore plus sec Tokyo Rising (y’a pas à dire, je Japon a toujours été source d’inspiration pour les Metalleux et Hard Rockers). Ce dernier trio costaud s’achève sur Seasons Of Autumns. Et fidèle à la formule, le groupe nous offre deux bonus calmes, les versions acoustiques de Smooth Locomotion etCan’t Turn Your Back On Love. Pas de quoi justifier l’achat de l’album si on avait déjà une version.

Un très bon album et une fidèle illustration du genre effectuée avec brio, pas indispensable mais il devrait ravir les amateurs du style.

Mr Spok