At Vance - Ride The Sky
AFM Records

At Vance a connu pas mal de succès au début de leur carrière, notamment grâce à la présence du chanteur Oliver Hartmann et du guitariste Olaf Lenk. Et également une tournée en 2002 en compagnie de Rhapsody et Angel Dust leur a acquis une certaine notoriété. Depuis, Hartmann a quitté le groupe, et At Vance nous revient ici avec, déjà, leur 8ème album studio, Ride The Sky (aucun lien avec Helloween, d’ailleurs), toujours dans ce style mélange de hard rock mélodique et de power metal néo-classique des plus agreable à se délecter. Après de nombreux changements de line-up, c’est le chanteur Rick Altzi (qui officiait déjà sur VII, l’album précédent, et également chanteur de Thunderstone) qui pose sa voix sur les chansons, et donne ce petit coté hard rock loin d’être désagréable (certaines similarités avec Axel Rudi Pell ou Masterplan se font sentir).

On entre directement dans le vif du sujet avec Ride The Sky, chanson au riff de début simple, mais terriblement efficace, refrain prenant, beaucoup de mélodies, tous les éléments sont là pour une chanson dans le plus pur style de At Vance (peut-être un peu trop prévisible ?), mais cet album démarre bien. Torn – Burning Like Fire continue dans la même lignée et montre encore les prouesses vocales de Altzi. Bien speed Last In Line déboule à toute vitesse, à coups de riffs et de solos de Olaf Lenk, de voix super aigues, et de refrain endiablé, véritablement inspirée cette chanson est un des meilleurs passages de cet album. Tous les amateurs de hard rock auront directement reconnu la chanson suivante, puisqu’il s’agit d’une reprise de Free, le sublime Wishing Well, magistralement repris, assez proche de l’originale, mais quand c’est bon, pourquoi changer! Ce qui suit a un petit côté folklorique, surtout la mélodie principale de Salvation Day, et cette chanson me rappelle un peu Riot avec son album Inishmore, très celtisant, le tout donnant assez bien. Olaf Lenk a toujours été fan de musique classique et notamment de Vivaldi, et ce n’est pas la première fois qu’il en interprète. Il s’agit donc ici toujours des Quatre Saisons, 2ème partie de l’été, Vivaldi Summer 2nd Set, et on sent qu’il est dans son élément, c’est vraiment de belles parties de guitares. Power, au nom peu original, poursuit cet album de la même manière, efficace, mais du déjà entendu .. La chanson suivante n’a rien à voir avec Scorpions, mais c’est également une ballade au nom de You and I. Jolie ballade mais on s’endort un peu, il manque ce petit plus que certains groupes ont pour donner vie à une ballade. On se réveille ensuite avec End of Days, bien speed dans le style de At Vance avec un sympathique petit solo et des refrains en chœur. Un petit mid-tempo ne fait pas de mal, et c’est avec Falling que le groupe s’en sort vraiment bien, c’est réussi du début à la fin. Farewell clôture ce 8ème album de façon assez mélodique, mais on reste un peu sur notre faim, et toujours cette impression d’avoir déjà entendu cette chanson auparavant.

C’est donc un bon album, pas le meilleur du groupe, on y trouve du très bon, du très agréable à écouter, mais parfois du déjà vu, certaines parties moins inspirées, mais l’ensemble vaut quand même la peine, et certains titres sortent malgré tout du lot. Espérons donc que Mister Lenk soit encore un peu plus inspiré pour le 9ème album, qu’il se surpasse encore et que At Vance nous sorte un excellent opus!

Olivier